Poème manuscrit de Louis Aragon
Françoise Sagan me fait me ressourcer en envie d’écrire, en rêveries solitaires, en mots, en situations amusantes et surtout en un peu de moi.
J’ai terminé il y a quelques jours « derrière l’épaule », un livre où Sagan s’éloigne de ses histoires d’amour, des ses histoires de vies insolites et de personnages chargés d’émotions pour raconter l’histoire de ses livres.
Elle aborde avec un style doux et amusant, la chronologie de ses livre, depuis le premier qui a fait son succès, si ce n’est carrément la légende ‘Sagan’, « Bonjour Tristesse » en passant par ces innombrables romans, des plus réussis, aux échecs retentissants.
Je ne vais pas m’évertuer à résumer son livre (qui raconte tous ses livres), car ça serait juste de la répétition médiocre et ennuyeuse.
Je voudrais par contre parler de moi, de ces histoires que je n’ose encore raconter, de ces livres dont je ne trouve toujours pas les personnages, ni les événements. Mais là aussi, je suis incapable de le faire, pour une raison logique simple. Si je pouvais en parler je l’aurais d’abord fait…chose qui n’est pas !
Néanmoins, j’ai dans l’esprit des mots d’émerveillement, d’envie de lire encore, de m’imprégner complètement de l’œuvre de Sagan et ne plus en sortir.
Je me souviens de mon premier contact, si l’on puisse dire, avec Sagan. J’ai eu un mal fou à finir la dernière page de « Bonjour tristesse », car pendant l’heure où j’ai connu Cécile, ses sources de tristesse, de bonheur, elle m’a acquise, m’a ensorcelée et a tout simplement fait de moi une âme errante dans l’univers de son histoire que je ne voulais plus quitter.
L’autre jour par contre, j’éprouvais une joie immense en finissant « derrière l’épaule »…durant toute ma lecture, je n’avais qu’une envie…laisser mes doigts se balader sur mon clavier sans retenue aucune.
J’avais un désir pressant…d'écrire !
Amour imité
Comme un vin sans boire
Comme un coeur jeté
(Aragon)
2 comments:
Trois billets à la fois … y salam c’est le père noël avant l’heure
Ehhhhhhh Françoise Sagan.
Elle disait : « Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. » Elle disait « Je ne suis le porte-drapeau de personne, Ecrire est une entreprise tellement solitaire... » Elle disait : « Au théâtre il y a des règles très précises d'unité, on peut donc mettre en scène des gens exceptionnels, des fous. L'excès des contraintes et l'excès de liberté font que la pièce s'équilibre d'elle-même. »
tu dis, à mon sens, des choses pareilles :) :)
Bon début de semaine.
J'ai aimé "Bonjour tristesse"... Mince ça me rappelle des choses...
Anyway...
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