samedi, septembre 29, 2007

Bang bang!

Quémander au temps qui s’en va une seconde de gloire
Quémander aux rayons du soleil une lumière d’espoir

Exiger de l’autre une halte aux déboires
Exiger de soi de toujours y croire

Voir la vie
En noir…

Enfin !
Des fois…

jeudi, septembre 27, 2007

Rose rouge

Sourire à…
Une, non deux roses
Et Ma vie se meut en une prose
Ou un poème à peine éclos
Des mots et des sons
Nés d’une couleur
Rouge vif
Mots
Noirs
Sons
Noirs
Et
Un
Do

Qui jaillit du cœur d’une guitare

dimanche, septembre 23, 2007

Une histoire quelconque

J’aurais voulu revenir dix ans en arrière et revivre encore cette sensation d’amour inconditionnel.

Il est des moments dans la vie où l’émotionnel ne laisse aucune place au rationnel. Le cœur bat, des fois trop fort, et empêche toute autre résonance dans l’esprit. Ce fut mon cas. Ce fut ma vie il y a une dizaine d’année. Ce fut les plus belles années de cette vie.

Je vécu mes plus belles années d’amour à aimer dans la solitude. L’objet de mon amour langoureux était un homme que j’avais rencontré par une belle soirée d’été.

Ce fut comme une apparition, ou presque.

Je venais à peine de fêter mes quinze printemps. J’étais rêveuse. Toujours à errer dans mes pensées, dans des rêveries où il était surtout question de rencontrer l’homme de ma vie, mon prince, mon poète, mon artiste.

Cette soirée là fut différente. C’était en quelque sorte la dernière de l’été. Les amies de mes sœurs devaient rentrer chez elles. L’été étant terminé, elles rentraient avec leur famille dans leur ville lointaine. L’une d’elle, Nadia, devait rencontrer dans la même soirée son amoureux qui partait également le lendemain. Au début il n’était pas question que je les accompagne. J’étais une adolescente timide alors qu’elles étaient toutes de jeunes filles épanouies. Le hasard en avait décidé autrement. Je suis sortie rencontrer cette belle histoire d’amour qui dura trois ans.

Quand je suis descendue de la voiture, j’ai immédiatement remarqué son beau sourire. Je ne me souviens plus vraiment de la suite des événements. Je tenais à l’époque un journal que j’ai du perdre chemin faisant. La vie est incroyable. Elle emprunte des sentiers tortueux.

- Bonsoir, c’est Adil et toi ?

- Laila.

- Au fait, comme les autres ont décidé de déambuler en couples, il ne te reste que moi pour te tenir compagnie.

Je souris timidement.

- Bien sûr. On va marcher ?

On a marché pendant des heures. On avait discuté de tout et de rien. De nos goûts musicaux, nos lectures, la vie. La vie dont je ne connaissais rien et qu’il avait déjà appris à vivre. J’avais quinze ans, il en avait vingt quatre. Il me souriait.

Je croyais à une nouvelle amitié. J’en avais tant à l’époque. Je ne pouvais croire à de l’amour tellement j’étais idéaliste et réaliste à la fois, rêveuse et consciente que mes rêves ne sont pas sensés se réaliser.

Nos regards je retrouvaient souvent accrochés l’un à l’autre au courant de la soirée. J’étais timide, je frissonnais. Il était un charmeur avéré.

Il me prit soudain la main. Et la jeune fille que j’étais sentait ses jambes osciller. Je me rends compte qu’à ce moment précis de cette histoire, je porte un regard tellement hautain par rapport à toutes ces sensations fortes que j’ai dues ressentir à l’époque. Je suis mesquine, tellement méchante envers celle qui était moi.

Et pourtant je le sais, pour l’avoir écrit des milliers de fois sur des pages blanches, que cette soirée là était l’une des plus belles de ma vie, que pour la première fois j’éprouvais les sensations d’une femme face au destin incertain que présage la rencontre avec un homme dont le sourire la désarme…

Je me suis laissée aller à sa caresse, en silence, comme une prière collective à la quête d’une lévitation au-delà du temps et de l’espace. Un moment particulier que je n’avais jamais réussi à oublier, que dix ans plus tard je me rappelle avec une étonnante netteté ; « un souvenir qui restera gravé dans ma mémoire tel que rien ni personne ne pourra l’effacer » avais-je écrit à l’époque dans ce journal que j’avais fini par perdre. Je me souviens de cette phrase car elle a du être celle que j’ai écrite le plus dans ma vie !

La suite était des plus romantiques. Il pressait doucement sa main sur la mienne à chaque fois qu’il prononçait le mot « toi », qu’il répétait mon prénom « Laila » avec rêverie, qu’il me souriait. Cette soirée fut longue, « ce fut une vie » avais-je encore noté dans mon journal perdu.

Au terme de cette longue balade au bord de la mer…

Tiens c’était au bord de la mer et j’avais oublié de le mentionner. D’ailleurs, cette histoire ne pouvait se passer qu’au bord de la mer !

Ma rencontre avec mon premier amour ne pouvait être qu’au bord de la mer. Cette mer qui m’avait accompagnée dans mes poèmes, dans mes rêves, dans mes balades solitaires et toutes ces oraisons que je chantais au soleil couchant.

Je disais donc au terme de cette longue balade, il était question de rencontrer les autres et de rentrer tous en voiture. Il a préféré prendre place dans la même voiture que moi. Il me tenait dans ses bras, ne lâchait pas ma main et en descendant il m’embrassa au coin de la bouche, me fit un clin d’œil et me dit tout bas : « on va bientôt se revoir, je te le promet ! ».

Il est parti. Je ne l’ai revu qu’après trois ans et il était quelconque. Ces sentiments d’amour profond, d’engouement inconditionné, de fougue fiévreuse que j’ai éprouvé durant trois années de ma vie, étaient quelconques…

samedi, septembre 22, 2007

Looking to the sky


Stars are asking why the moon is so close to me…
And I’m wondering why they are so shy

jeudi, septembre 20, 2007

Hier

Hier, lointain
Le temps d’une seconde
J’avais fermé les yeux
Il y avait du sable

Du vent, une tempête

Tu avais ouvert les bras

Et là…

Le bonheur inouï d’être enfin

Déjà mes yeux…

Mouillés

Des larmes de joie

Ou était-ce le sable ?

Hier encore, j’ai fermé les yeux
Le temps d’une seconde
Tu étais heureux
Elle était heureuse
J’étais heureuse
Et les larmes coulèrent
Invisibles
Mais ce n’est nullement le sable
C’est juste l’envie de toi
Le manque de toi
D’une tempête de sable
De tes bras.

dimanche, septembre 16, 2007

Pêches et meringues




















Un manque de quelque chose
Languir d’absence
La vie serait-elle morose ?
Ou est-ce la renaissance
D’un corps, d’une âme, de moi femme
Qui aujourd’hui s’annonce ?

Il faudrait peut-être continuer à offrir des meringues…

Une envie de quelque chose
Au port d’Alger
Sur les traces d’hier
Danser au clair de la lune
Chanter avec le vent des dunes
Pêches ou meringues ?

Il faudrait peut-être continuer à croquer des pêches…

Une histoire d’amour ou d’amitié
Des fins tragiques
Des rires sonores
Etais-je entrain de sourire ?
Ou est-ce juste l’envie de fuir
Au loin
Encore ?

Il faudrait peut-être inventer des meringues au goût de pêche…

mardi, septembre 11, 2007

L'ombre du chien

On ne l’a jamais vu sans son chien.

Deux ombres vaguant au gré du soleil, se confondant, se mirant l’une dans l’autre.

Le vieux molosse avait quelque chose d’attendrissant et d’effrayant à la fois. Le vieux, lui, n’avait rien de particulier que l’air attendrissant et effrayant de son chien.

Ils passaient le plus clair de leur temps dans les cimetières. Las et nonchalants, ils erraient sans but, s’asseyaient ici ou là, dormaient sous l’ombre généreuse d’un arbre ou s’adossaient, rêvassant sous le soleil brulant, à la tombe d’un inconnu.

Ils assistaient à tous les enterrements. Le vieux pleurait tout son jus. Le chien aboyait tristement. Les deux ombres se confondaient. Ils ne pleuraient pas le mort, mais la parcelle de terre qu’il leur a dérobée. Le cimetière devenait de plus en plus étroit, de plus en plus peuplé de morts inconnus.

On ne les a jamais vus après la tombée de la nuit. Les ombres de la vie s’éclipsaient et les leurs s’évanouissaient dans les couleurs mitigées du soleil couchant.

Un jour ils s’adossèrent hasardeusement à la tombe d’une jeune fille morte dans son sommeil. Ils ne quittèrent jamais plus cette tombe.

La tombe, la morte, le vieux et son chien étaient protégés par l’ombre délicieuse d’un grand arbre solitaire. Des fleurs sauvages avaient poussé tout autour et une odeur de musc embaumait l’air.

Les saisons se succédaient, mais l’arbre ne perdait pas ses feuilles, ni les fleurs leurs odeurs.

Ils fussent pendant de longues années la curiosité de la ville. Les gens spéculaient et jasaient sur leur étrange relation, leurs ombres indissociables et leur attachement infaillible à la tombe de la jeune fille. Ils finirent par les oublier.

On les avait perdus de vue pendant de longs mois, quand enfin le vieux apparu seul vaguant dans les rues aux heures désertes de l’après-midi.

On apprit que le chien avait périt. L’ombre du vieux avait disparu mais celle du chien continuait à le suivre.

Sur la tombe de la jeune fille on pouvait distinguer l’ombre généreuse du grand arbre mêlée à une forme humaine.

mardi, septembre 04, 2007

Bonjour Amour

Une lueur de soleil qui s’éclipse
Une autre te pique telle une épice

Et des aux-revoir à l’infini glissent

Les adieux et l’oubli s’enlisent

Bonjour amour, bonjour ma mie
Et dire qu’au lever du soleil je gi
Pleine d’amertume et le répit
S’empare d’une âme qui à peine se réjouie

Pleure pas petite fille, princesse
Tu iras par ces chemins diverses
Tu retrouveras la paix et l’ivresse
Au détour d’une vie en détresse

Une vie belle et pleine de grâce
Un cœur tout en audace
Envahissent mon âme et l’enlacent
Pourtant tout en moi se lasse

Tristesse point il y a
Tendresse et désarroi
Maladresse et brin de joie
Tout en toi régénère ce toi

Les ailes brûlées me font mal
Les voix chagrinées emballent
L’envie de danser dans un bal
Au bras d’un rêve qui me trimballe

 
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