mercredi, mars 30, 2011

Les Tweeps Marocains débattent de l'Education

Ce matin, une idée de débat sur l’éducation au Maroc a vu le jour sur Twitter. Les tweeps marocains ont été invité à donner leurs avis et discuter la question autour du hashtag #EducMa. 

Le débat en question s’est imposé dans le contexte historique du discours du défunt roi Hassan II, le 30 Mars 1965. En voilà un extrait: 

« Il n'y a pas de danger plus grave pour l'État que celui de soi-disant intellectuels. Il vaudrait mieux que vous soyez tous illettrés. » Hassan II, message à la Nation, 30 mars 1965.

De fil en aiguille ce ‘débat’ s’est transformé en brainstorming géant, où certains proposaient des idées disparates et autres se construisaient de petits groupes virtuels pour débattre d’une idée particulière. 

J’avais promis de faire un résumé des idées discutées, mais  vue le taux de participation, cette tâche s’est avérée très ardue. J’ai donc fais du mieux que je pouvais. Je compte sur d’autres bloggeurs  et twitteurs pour proposer des compléments. Aussi vos commentaires (que vous ayez participé ou pas au débat sur twitter), sont très importants. 

Il y a quelques bonnes volontés qui se sont déjà proposées pour étendre la discussion, l’étoffer avec de prochains débats sur twitter ou ailleurs, et évidement documenter le tout afin de venir avec de réelles propositions de changement. 

Bonne lecture…

Les tweets considérés sont ceux émis entre le début du Hashtag et 17h GMT,  Le 30 Mars 2011.

Données générales  sur  #EducMa 
Nombre de tweets 553 répartis comme suit 



Analyses et commentaires : 
J’ai choisi de le faire autour d’axes précis (la liste peut ne pas être exhaustive), afin de permettre des discussions futures plus organisées autour d’un axe ou un autre.

Généralités sur le Système éducatif  au Maroc 

Une idée fondamentale du pourquoi de l’éducation recentre son objectif autour de la citoyenneté. Un bon système éducatif est donc celui qui formera le bon citoyen. En partant du résultat (citoyen) l’approche de l’éducation elle-même pourrait différer. 

Ceci fait émerger le rôle endémique de la société, de chaque citoyen dans la réforme du système éducatif. Cette réforme considérée par plusieurs comme solution nécessaire au développement de l’éducation, reste inhérente aux différents changements qui doivent s’opérer au Maroc, à savoir la réforme constitutionnelle, les réformes de la santé, justice et services de proximité, et comme toutes les autres réformes elle doit émaner du peuple, d’où encore la nécessité d’un engagement politique massif des marocains.  

L’état et le système éducatif  

Les dépenses de l’état dans l’éducation sont considérées comme conformes aux normes. Le problème soulevé par plusieurs, n’est donc pas relatif aux budgets consacrés à l’éducation mais à leur efficience et efficacité. Une politique générale d’éducation qui ne tire pas le maximum de son potentiel économique.

De ce constat s’écoulent plusieurs questionnements : 
  • Comment doit être contrôlée la politique du ministère en charge ? quels moyens de contrôle ? Comment avoir un légitimité populaire et être à l’écoute justement de cette population ?
  • Quel rôle jouera la régionalisation dans la réforme de l’éducation nationale ? Est-ce que la régionalisation n’est justement pas le catalyseur d’un changement de fond ? réformes régionales au lieu de réforme nationale?  Expériences pilotes régionales pour une approche nationale ? Est-ce que la région pourra gérer la formation des enseignants ?
.Problèmes exogènes de l’éducation 

Malgré une certaine concentration sur les propositions et problèmes endogènes au système éducatif (qui sont détaillés dans les autres axes) , autres entraves de nature sociale ou économique ont également été reconnus comme une barrière à un développement de l’éducation au Maroc. 

On relève ici principalement:
  • les problèmes liés au monde rural : l’exode, la scolarisation des filles dans le rural entravée par  les mentalités ou les contraintes du quotidien telles la corvée de l'eau ou travaux ménagers, ou encore les déficits d’infrastructures routières
  • L’inégalité sociale
  • Autres influences externes (maison, rue, amis) qui entraveraient la bonne volonté et les mécanismes de changement.
 L’école publique et l’école privée

Même si certains considérait le débat (Public vs Privé) comme un faut débat, considérant le système éducatif privée comme anomalie, l’instar du Santé privé, autres ont soulevé ce point avec beaucoup de critiques mais aussi des propositions. 

Les critiques liées à la dualité privé/public se concentrent principalement sur la cannibalisation qu’exerce aujourd’hui l’école privée sur la publique, dans le sens où, la classe moyenne, reconnue comme vrai catalyseur de tout développement de par sa demande même et ses exigences, délaissent aujourd’hui l’école publique, en emportant avec elle beaucoup de revendications en terme de performance du corps enseignant,  de diversification du programme lui-même pour répondre à des besoins, que seule cette classe a le luxe d’exiger, tels le développement de créativité chez l’enfant par exemple, mais aussi et surtout une moindre exigence en terme d’infrastructure. 

L’infrastructure ressort notamment en tant que problème fondamental dans l’école publique : l’investissement en écoles publiques qui s’arrête, ou pire des écoles cédées pour des projets immobiliers, le nombre effarants d’élèves par classe, ou tous simplement les toilettes défectueuses… 

Aussi, quelques propositions ont été faites justement pour pallier à cet avantage du privé par rapport au public et équilibrer la donne : 

  • Le Privé ne payant pas d’impôts, il y a des propositions pour créer des taxes afin de pouvoir financer plus le public.
  • Cas des enseignants travaillant à la fois dans le public et le privé a des conséquence sur la qualité et le rendement dans les écoles publiques
Globalement, tous se sont accordés à ce que le système éducatif public reste fondamental.  Etant le système éducatif des masses il lui incombe principalement de former le marocain, citoyen de demain et donc a forcément besoin d’être privilégié par rapport au privé et non le contraire.

La question des langues

Les avis ont été très divergeant concernant la ou les langues d’enseignement (primaire/ secondaire/ université) mais on s’est attelé à faire propositions diverses avec un semblant de consensus : 

  • La nécessité de proposer plus de choix à l’élève / étudiant en termes de langues secondaires.
  • L’homogénéisation de la langue d’enseignement entre le primaire, secondaire et supérieur. L’arabisation partielle a été notamment considérée comme l’une des sources de la faillite du système éducatif.
  • Le changement de paradigme par rapport à la langue française. Pourquoi pas l’anglais, par exemple, en tant que deuxième langue ?
L’école et l’emploi

Une idée globale qui ressort de ce débat est que le système éducatif doit pouvoir garantir des formations avec des débouchées réelles, mais que la promesse d’emploi ne doit pas être seul motivation ou catalyseur pour l’enfant (étudie pour travailler). Le savoir doit être présenté comme un objectif en soi. 

Université  et Recherche

La réforme de l’éducation doit permettre un focus sur les éléments de base (alphabétisation, primaire et secondaire) et un changement fondamental du supérieur en rendant les différents cursus aptes à pourvoir des débouchés dans le monde du travail. Ceci ne devrait pas pour autant endiguer un abandon de  la recherche scientifique, moteur de développement et potentiel pourvoyeur de nouvelles technologies (exemple des technologies du solaire qu’on importe au lieu de développer localement). 

Une proposition dans ce sens est de favoriser les partenariats avec l’entreprise, permettre une recherche en adéquation avec les besoin du marché, et créer des financements clairs, sans intermédiaires : L’entreprise verse directement la taxe formation à l’université partenaire. 

Aussi, la remise en question du système des grandes écoles a été relevée. Ce système doit intégrer à la fois savoir et apprentissage et non seulement un programme exclusivement théorique, mais aussi et surtout il doit être accompagné d’autres choix : une université forte et autonome qui proposerait aux plus brillants plus de débouchés, en assurant un certain équilibre entre les différents cursus, et pourquoi pas redonner à la littérature ses lettre de noblesse ?! 

Propositions diverses 
 
Pour clore ce résumé, il est de mise de rester sur une bonne note. Voici quelques propositions diverses pour une meilleure éducation au Maroc : 
  • Hausse des salaires et interdiction de travailler en parallèle dans le privé pour assurer un meilleur rendement
  • Bonification des points de retraite pour les enseignants citadins qui travaillent à la compagne
  • Gérer les écoles comme des entreprises : motivation du staff, revue de résultats et performances des enseignants
  • Favoriser l’autonomie, l’esprit critique et l’auto-apprentissage et la pédagogie individualisée
  • Développer chez l’élève  l’initiative et le ‘think different ‘
  • Assurer l’égalité des chances : accès aux enseignants compétents, infrastructure (bibliothèques), accessibilité même de l’école (dans le rural principalement).

lundi, mars 28, 2011

Elle...une femme marocaine



Elle s’est arrêtée de marcher, s’est subitement retournée et m’a lancé ce merveilleux sourire, sans que nous échangions un seul mot.  Car elle marchait, car nous deux marchions, et parce qu’il y avait des voix qui s’élevaient ici et là, des chants et des slogans qui emplissaient l’air, qui estompaient hâtivement tous les autres mots…qu’elle et moi aurions pu échanger.

Ses yeux marqués au Khôl noir, se faisaient minuscules pour se protéger du soleil pendant qu’elle se tenait bien droite face à l’objectif.  Ses yeux se fermaient, mais souriaient.

Et de ses mains levées vers le ciel, s’élançaient tous les mots…qu’elle et moi aurions pu échanger.

Le silence de nos regards nous isolait du brouhaha des manifestants,  et nos sourires échangés habillaient de mille feux notre discussion silencieuse.

Une justice ? Impartiale et indépendante de surcroit ? Tu y crois, vraiment?
Je la veux ! Plus, je la mérite !
Je ne veux plus la subir, je veux qu’elle me protège.
Pourquoi avoir peur, toute une vie, d’une justice des Hommes, car injuste, pernicieuse et nauséabonde ?
Pourquoi  me résigner à espérer, toute  une vie, une justice divine, alors que je ne vis qu’une fois ?
Et cette fleur ? C’est pour te faire encore plus belle que tu ne l’es déjà?
C’est mon amie et l’espoir. Qu’on essaye seulement de me l’enlever, et j’en ferais mon arme. 

Avant qu’elle ne s’éloigne en silence, avant qu’elle ne me tourne le dos, aussi soudainement qu’elle s’est figée ces quelques, longues, éternelles, secondes, devant mon objectif, je prends le temps de la regarder, encore, intensément.

Mais qui est-elle ?

Une femme marocaine…

Est-elle mariée ? A-t-elle laissé derrière elle des enfants, un mari, aucun mari ? En ce dimanche ensoleillé…

Célibataire ? vivrait-elle seule ? Avec des frères et sœurs ? Une mère ? Peut être un père ? Repas de famille ?  Maison vide ? En ce dimanche ensoleillé…

Que fait-elle pour vivre ? Maitresse d’école ? Professeur d’université ? Avocate ? Médecin ? Infirmière ? Ouvrière ? Ingénieur ? Femme au foyer ? Étudiante délaissant ces cours ? En ce dimanche ensoleillé…

Que fait-elle en général les dimanches ensoleillés ? Rien ? Lire ? Visiter amis et famille ? Du sport ? Se vautrer devant son feuilleton préféré ? Dormir ? Se reposer ? Sortir prendre l’air ? Voyager ? Cinéma ? Salle obscure par ce beau soleil ?

Mais elle était là, faisant de sa voix, de sa fleur, de son sourire et de son espoir brandi en pancarte, la beauté de ce dimanche ensoleillé…

Elle disparait dans la foule, mais je continue à la voir en chacune des femmes qui défilent en ce jour de 20 mars 2011, et parce que mon imagination est débordante, parce que le vacarme et le soleil d’allient pour m’éblouir, je ferme les yeux et j’imagine toutes les femmes…elle ! 

PS: Si la dame en question ne veut pas avoir sa photo sur le blog, prière de me faire signe. Merci. 

dimanche, mars 20, 2011

Worth a thousand word...




...même si les photos ne peuvent décrire à quel point cette marche était exceptionnelle.

vendredi, mars 11, 2011

Je suis pro #Mar, mettez-y le chiffre que vous voulez !










Ce qui avait commencé par me faire marrer, me donne maintenant la nausée et promet de me faire gerber. ..

Commençant d’abord par le plus drôle, le ridicule, la bêtise.

Au lendemain du 9 Mars, certains, si ce n’est une majorité, se sont réveillés avec un sentiment mitigé. Ils ne savaient où donner de la tête, ni sur quel côté mettre leurs vestes.

Et puis, comme qui dirait par un commun accord, ils se sont tous mis une idée absurde dans la tête, au fait pas si absurde que ça, c’est l’apanage du marocain :

- « «m3a rrabe7 » (avec le gagnant),

- « «yak goultha likoum » (je vous l’aurais dit),

- « «ya la3ab ya 7arram » (je joue ou je bousille le tout),

- « «chkoun nta ga3 ! » (et t’es qui toi déjà !).

Oui sacrebleu, t’es qui toi, ce pro 20 Février qui va se targuer d’avoir eu une première petite victoire. Eh ben non, cette présumée ‘victoire’ est ce que j’avais déjà prédis, ce que je savais déjà avant même que tu sois nait, c’est en quoi j’ai toujours cru et je t’avais pourtant mis en garde de ne pas t’en mêler.

Jusqu’au là, c’était plutôt drôle. Ça ressemblait à un bon vieux thriller marocain : le cerveau de « l’affaire » est celui qui a la plus grande gueule.

Ensuite ça l’est devenu, drôle, un peu moins. On amorce attaques et fustigations, toutes langues de vipères et préjugés dehors. On bascule soudainement vers le :

- « «Mal mok 7mar » (pourquoi, ta mère, t’es un con)

- « «dkhoul sou9 rassek » (Mêle toi de tes affaires)

- « «a wedni mennek » (attention!)

- « «Tkemech ! » (fais-toi petit)

Ce sont les expressions qui germent subitement dans la tête d’un marocain avant de nous sortir des sottises du genre : t’es ou avec le Roi ou contre lui ! Traduction libre :

«ou tu es d’accord avec le discours du Roi et donc tu laisse les autres (Aka moi) débattre des changements à venir. Attends, ne te fâche pas, je suis magnanime et dans ma mansuétude je pense même te laisser me rejoindre, si bien entendu tu te montre ‘responsable’…»

OR

« Tu compte toujours marcher un 20 Mars et DONC tu es contre le Roi »…

Mon éducation et ma finesse (sic) m’empêchent de continuer sur la lancée de la deuxième catégorisation. Ou peut être vais-je essayer, avec mes mots les plus doux :

« …tu es donc contre le Roi, t’es un con fini et un ingrat ! Le Roi te donne plus que tu n’ais jamais rêvé, le Roi te gratifie d’un changement que tu ne mérite guère. T’es définitivement un ignare, un barhouch (garnement), un mstali rasou (oisif),etc… »

Et si le ‘etc’ est à la hauteur de mes soupçons, là, oui à ce moment là, je vais vraiment vomir tout mon dégout et ma colère.

Si le ‘etc’ vire à des mots tels que : traitre, à la solde de l’étranger, fauteur de troubles, non patriote… là, oui à ce moment là, je ferais de ma bouche ceci :

ومن يك ذا فم مر مريض يجد مرا به الماء الزلالا

…le temps de me débarrasser de quelques toxines répugnantes qui m’auraient pollué l’ouï et l’œil faisant de mon palais un ramassis de répulsions et élevant mon âme tout entière vers un haut-le-cœur.

Je le ferais une fois, plusieurs même et me sentirais légère en donnant un bras d’honneur à ceux qui n’ont en pas.

Car si l’honnêteté intellectuelle de dire que les promesses du Roi, sont bel et bien une conséquence, entière ou même en partie, du 20 février, leur manque à eu, à moi celle de dire MERCI (car je n’ai fais que subir, je n’ai ni choisi, ni contribué) au jeunes du 20 février, et bien là!

Car s’ils ne sont foutus que de faire des commentaires, souvent fécondant non dans leurs esprits, mais dans les nuances de leurs fantaisies, moi j’aime les mots, ces mots et je les leur rappelle :

« Si Nous avons pleinement conscience de l'ampleur des défis à relever, de la légitimité des aspirations et de la nécessité de préserver les acquis et de corriger les dysfonctionnements, il n'en demeure pas moins que Notre engagement est ferme de donner une forte impulsion à la dynamique réformatrice profonde qui est en cours, et dont le dispositif constitutionnel démocratique constitue le socle et la quintessence. »

- « «Défis à relever » : N’est ce pas qu’hier seulement vous disiez que le Maroc est en bonne santé, que notre économie prospère, que le marocain mangeait à sa faim,...

Ceci est pour vous !

- « «Légitimité des aspirations » : N’est ce pas qu’hier seulement vous disiez que demander un changement constitutionnel est pure fantaisie, que nous ne sommes pas prêts, ni aptes à assumer la démocratie, que ce n’est surtout pas le moment…

Ceci est pour vous !

- « «La nécessité de préserver les acquis et de corriger les dysfonctionnements » : n’est ce pas qu’hier encore vous disiez que ‘l3m zine’, que tout vas dans le meilleur des mondes, et surtout que nous avançons à pas ‘surs’.

Ceci, le mot disfonctionnement, est pour vous !

- « «une forte impulsion à la dynamique réformatrice » : et là, franchement, si le Roi lui-même vous le dit, que la réforme a besoin aujourd’hui d’une impulsion « forte » et que de surcroit il s’y engage, comment pouvez-vous encore nous ressortir vos sornettes, d’hier encore, que ce n’est pas le moment. Comment pouvez-vous nous ressortir encore ces sornettes que maintenant ce n’est non plus pas le moment, le moment de faire entendre la voix du peuple qui, avec son Roi, veut toujours y arriver.

Et pardessus tous les mots, j’aime encore plus ceux là :

« Nous invitons, par ailleurs, la commission à être à l'écoute et à se concerter avec les partis politiques, les syndicats, les organisations de jeunes et les acteurs associatifs, culturels et scientifiques qualifiés, en vue de recueillir leurs conceptions et points de vue à ce sujet. »

Si le Roi, celui des jeunes si vous l'auriez oublié, vous le dit aujourd’hui, clair et net, sans langue de bois aucune, comment faites vous pour encore mépriser, dénigrer, ceux qui par leur courage et leur ‘responsabilité’, vont vous prendre dans leurs bras, et faire valoir vos droits légitimes et vos aspirations non avoués en marchant un 20 Mars ?

Et juste pour l’anecdote :

Wikipédia : « le rôle de la manifestation tient en peu de mots. Partie prenante de l’expression démocratique - notamment de la démocratie directe -, la manifestation vise à influer sur l’opinion, à influencer le pouvoir politique et, ce faisant, à contribuer à la naissance de politiques publiques menant à la satisfaction des revendications qu’elle exprime. »

Sur ce, n’oubliez pas que si vous réussissez à me faire gerber, c’est sur vous que je le ferais, avec amour et compassion !

 
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