lundi, juin 27, 2005

Un certain festival...

Au commencement nous étions deux…
Guerbouz et moi-même , avides de faire enfin la connaissance de certains de nos blogueurs favoris.
Arrivés à Essaouira très tard le vendredi soir, on s’est tout de même permis un long dodo avant de commencer notre quête des festivaliers blogeurs.
Samedi matin, au réveil, une petite surprise…
Sanaa est en route pour Essaouira…
La Star, a décidé de faire un petit saut rapide à Essaouira et de rentrer le soir même. Elle n’a pas voulu se prendre en photo, car comme toutes les stars…elle n’aime pas les paparazzis !
Kokopik a également donné signe de vie…mais inaccessible comme il est, on a dû l’attendre une éternité devant le Taros avant de le voir se fondre illico dans la foule…koko machbe3nach mennek !!
Ensuite, la grande rencontre…Dîner au restaurant El Khaima en compagnie de Najib Rayhane, le tout avec un fond sonore typiquement gnaoui. Un dîner mémorable…quoique la soupe de poisson ait fait un petit malheur !
Najib et ses éclats de rire étincelants…un véritable délice de mec, à consommer sans modération !
Dimanche, la clôture.
Davant la scène… Laseine !


Avec Najib Rayhane dont on n’a pu attraper que l’ombre…


Rencontre surprise avec Izri, Dayez et Zerbane …ils sont mignons n’est ce pas ?


Et Manal …jolis les tresses !


La clôture aurait pu être encore mieux si la bande à LI, Zwina et FZ avaient fait un tout petit dernier effort pour…déhancher !


Heureusement que Larbi et Ayoub étaient là !


PS : Les photos ont été prises avec l’appareil de Guerbouz…un grand merci alors à l’appareil de Guerbouz :)
En plus d’être poète il s’amuse à la photo également dans Manzak’out…allez-y faire un tour!

mercredi, juin 22, 2005

Alphaville : une association, un blog…


Les Projections de l'Hermitage en 2003

Si on habite Casablanca, si on aime la ville, si on désire lui rendre son éclat, la sortir de cet abîme de pollution et d’indifférence où elle ne cesse de s’engouffrer, si on veut redonner à la ville blanche sa splendeur, on sait désormais à qui s’adresser pour faire du volontariat et du travail de proximité dans la grande métropole.

« Des gens concernés par la grande ville. Des gens qui haïssent la grande ville, mais qui parfois l’aiment (ou le contraire). Habitants-acteurs de la ville, artistes, ethnologues, sociologues, inventeurs, photographes, réalisateurs, urbanistes, musiciens, journalistes, créateurs multimédia, poètes… » Voilà un peu comment les membres de l’association Alphaville se définissent.

Un objectif clair : « Créer les conditions d’intervention dans la ville. Stimuler l’énergie créatrice de l’habitant acteur de sa ville. »

Mais un autre plus profond, qu’il suffit de creuser pour déceler « (…) nous autres aguerris et nos armes affûtées, nous souhaitons bousculer un peu les définitions du citoyen moderne. »

Pour avoir plus d’informations sur l’association, ses projets et ses activités, visitez son site.

Vous pouvez également interagir activement avec ses membres sur le blog de l'association (c’est ma dernière trouvaille :))

Koul 3am et khair Gnaoua


Durant sept ans, Essaouira nous a transporté dans ses tourbillons de rythmes gnaouis tantôt fusionnés avec les tons venus d’Afrique pour confirmer notre identité, tantôt aspirant vers le nord pour abolir les frontières et faire fondre les disparités.

Une belle aventure qui continue à nous attirer vers ses filets, avec un attachement spirituel qui s’affirme d’année en année, d’édition en édition…

Les gnaouas continuent à perpétuer leur légendaire tradition mythique et le monde avec eux continue à vibrer au son des crotales.

Le temps d’un festival, on redécouvre la nature humaine, la nature tout court, loin de cette société qui nous étouffe, nous asphyxie…

Une bouffée d’air frais, pour ne dire que l’essentiel !

Cette année encore ça va être la fête, je me prépare déjà à oublier le monde entier et à sourire pour la liberté…

Bon alors, koul 3am et khir gnaoua…

mardi, juin 21, 2005

Une photo pour...



…non rien.

Déjeuner avec Larbi à Saint-michel.

Rendez-vous avec Franklin.

Après-midi au Louvre.

A la fermeture du Louvre, le Donjon.

Un sourire échangé.

Une belle histoire d’amitié.

Franklin tu me manques.

Larbi reviens…

lundi, juin 20, 2005

Le Hammam



En lisant « l’amour circoncis » de Abdelhak Serhane, que Ayoub m’avait conseillé d’ailleurs, je suis tombée sur un passage qui m’a particulièrement intéressée, « le Hammam, conflit entre désirs et contraintes dans un espace fortement érotisé ».
Il y va de la fonction purificatrice du hammam pour le musulman, jusqu’à son rôle dans l’homosexualité féminine et la perturbation de l’équilibre psychique d’un enfant…je suis tout de même restée sur ma faim !
Cette lecture m’a poussée à répondre à une question longtemps ignorée. Pourquoi Le Hammam ? Je savais détenir la réponse, mais je ne me suis jamais exercée à me l’expliquer d’une manière claire…
Le Hammam était né suite à une discussion avec Larbi sur les blogs. Il disait que mon blog Houdac reflétait bien la personne que j’étais, j’avais répondu le lendemain avec un mail contenant un lien sur le Hammam, je l’avais crée sans trop y penser, mais je disais à Larbi « voilà l’image que pourrait refléter mon miroir »…
Le Hammam est un reflet de ce que j’imagine être la vie de la femme marocaine. Elle a besoin de ce voile de vapeur pour pouvoir se délivrer des préjugés de sa société et se présenter dans sa nudité intégrale. Le Hammam est le lieu de confidences par excellence. Libérée de ce poids, de cet étouffement, qu’engendre la présence masculine, les femmes se livrent aux aveux les plus osés, les plus sincères, d’abord envers elles mêmes, puisqu’elles entretiennent une relation infiniment intimes avec leurs corps en toute liberté, mais aussi en s’exposant aux regards des autres. Ces autres étant également des femmes, les regards se retrouvent totalement affranchis et les corps exposés encore plus libres. Cette liberté corporelle consentie et complètement ressentie d’une part et d’autre, donne le feu vert à une liberté encore plus intense. On se retrouve illico impliquée dans les discussions des autres, on intervient pour dire son avis sur tel ou tel sujet sans même y être invitée et l’on finit par demander de se frotter mutuellement le dos, de la simple complicité intellectuelle on en arrive à une harmonie sensorielle…
Quand deux amies se retrouvent au hammam, elles peuvent y rester des heures, non pas pour se laver les corps, mais pour exposer au grand jour, dissimulées derrière les lumières tamisées des chambres étroites du hammam, les facettes cachées de leurs consciences.
Au Hammam, Hache a voulu être l’amie de toutes les femmes, la confidente et la dépositaire de chacune. Elle les écoute, les fait parler et au-delà de tout, elle s’entend parler elle-même. Affranchie de la pesanteur de cet air frais de l’extérieur, elle se retrouve légère pour passer d’une femme à une autre, d’une vie à une histoire…

mercredi, juin 15, 2005

A Assilah j’ai laissé vagabonder un vœu, que je reviendrai chercher en été…



Cette ville fait partie des chemins que je parcours chaque année, à l’instar de Paulo Coelho qui lui empreinte celui de Saint-Jacques-de-Compostelle. J’ai décidé depuis deux ans déjà d’en faire un pèlerinage, pour me ressourcer en couleurs, en air frais et en sons délicats, ou simplement pour aiguiser ma sensibilité qui tend à s’estomper dans le climat pollué et polluant des grandes villes. Cette fois-ci ce ne fût pas mon pèlerinage mais simplement une halte après un week-end au SILT de Tanger.
Je me suis d’abord arrêter à l’atelier ‘dyal drari’, celui de Mouad Lejbari et Mohamed Anzaoui, deux peintres, enfants d’Assilah, qui ont fait leur apprentissage de l’art dans les ateliers d’enfants des premières éditions du festival. J’ai trouvé Mouad en pleine besogne, travaillant d’arrache pieds pour terminer un tableau géant. Nous avons discuté de sa nouvelle tendance et de ses projets d’expositions avant de nous laisser emporter par l’euphorie des souvenirs, les longue soirées chaudes d’Assilah, où l’atelier se muait en espace de festivités, musiques, danses et autres longues discutions animées défilaient sans cesse.
J’ai entrepris ensuite le tour de la petite ville, en commençant pas le café « Zrireq », « Bab lebhar » (porte de la mer), passant devant le palais, l’atelier et faisant une halte à Sidi Kaouiki, le marabout des amoureux d’Assilah. J’ai ensuite rebroussé chemin en m’arrêtant un instant devant la murale d’un peintre colombien qui avait dessiné mes yeux et dansé avec moi sur des rythmes de son pays il y a deux ans déjà…
Un souvenir dense en symboles d’amitié, d’enthousiasme et de vie. Avec une amie, on avait touché de notre sensibilité celle du monde qui, lui, avait affûté par sa beauté la notre.
En revenant de Tanger, sur le chemin de Casablanca, j’ai alors laissé une partie de mes rêves dans les petites ruelles d’Assilah et un sermon de revenir encore et toujours les chercher. Découvrir dans cette tendresse que j’ai pour la ville, l’amitié, l’amour, la bonne ambiance et les souvenirs d’un été pas comme les autres, qui se répétera tous les étés tant que je n’aurais oublié ni mes rêves, ni ces vœux que je laisse errer à mon insu…

PS: Ce texte a été écrit juste après mon retour du SILT, ça fait quelque temps déjà, mais je voulais le partager avec vous car Assilah c'est pour bientôt...j'en rêve, déjà!

vendredi, juin 10, 2005

حبي لحبك

قلتها مرة اخرى

أحبك

أتيه عشقا

أسيرتك أنا فعذبني

نهر من الهيام

فاشربني

أنا كأس خمر

فلتمت كافرا

أنا عسل وشهد

…وعلقم

فتجرعني

أنا الوردي الذي صنعته

…وأنا اليل

فاسهرني

أنا المجون

والذكرى

والملاك

…أنا أنت

فارتعد وابك

غدك البهي أنا

فاحلم بغد ولى

فلا غد بعدي

إذهب

فالنوم بانتظاري

والأحلام

والرعشة

…والدموع

رفاقي

إذهب فحين أفيق

لن يكون إلا حلما

قلت فيه مرة أخرى

أحبك

أحببت فيه مرة أخرى

حبي لحبك

mardi, juin 07, 2005

Me brûler encore…

J'ai comme une envie de voler
Brûler ces ailes qui ne cessent de se régénérer
M'embraser de ce feu que ses yeux ont attisé

J'ai comme une envie de m'incinérer
D'amour et de passion me consumer
Entre ses prisons de bras périr incarcérée

J'ai comme une envie de m'enfermer
Dans une cage de désir me transformer
En une fée, une épopée, un torrent déchaîné

J'ai comme une envie de crier
De joie quand ses lèvres se mettent à chuchoter
Aux miennes les airs de l'Eden déserté

J'ai comme une envie d'abandonner
Ciel et terre pour, entre ses mains, me réfugier
Lui offrir mon palais, mes secrets éveillés

J'ai comme une envie de veiller
Une nuit, un jour et un jour et m'envoler
Dans la voûte de son regard ensorcelé

J'ai comme une envie de fasciner
Ses cuisses, ses mains, son torse, les atteler
A mes cuisses, mes mains, mes seins dressés

J'ai comme une envie d'ériger
Une Venise en son souvenir, me remémorer
Les cris, les pleurs, les rires, et les amours oubliés

J'ai comme une envie de toujours me rappeler
Que lui c'est moi, et moi me transformer
En un lui à jamais en moi ancré.

 
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