L’image marqua Philippe au plus profond de son âme, et c’est ainsi que ressurgirent les souvenirs…
lundi, mai 29, 2006
Flip le chat de gouttières (4)
Le voleur de Crésus
L’incident s’était produit au VIème siècle de l’ère chrétienne, un malin voleur s’était introduit dans le palais de l’homme le plus riche de son temps, Crésus roi de Lydie (actuelle Turquie) en lui dérobant une broche et une pièce de monnaie…
Evidemment Crésus n’a pas tiqué, mais le musé turque d’Usak si !
mardi, mai 23, 2006
Femme de lumière
Emilie du Châtelet
Dans sa dernière livraison, « The economist » m’a fait découvrir pour la première fois Emilie du Châtelet. L’article évoque une femme qui était non seulement l’amante de Voltaire, mais un des esprits les plus brillants des lumières.
Il parait même que la fameuse c² (célérité de la lumière), Einstein l’aurait directement tirée de des recherches d’Emilie pour nous pondre la célébrissime formule E=mc².
Cet article n’a fait qu’attiser ma curiosité, j’ai donc fais illico presto ma petite enquête !
Bref, je m’en vais de ce pas…chercher un peu de lumière pour la former en halo autour de ma petite tête !
lundi, mai 22, 2006
Cours Forest cours!
No no, pas de Forest cette fois…que des hlima, fatima, souad, siham, nadia,…Nawal !
Les femmes marocaines ont couru ce dimanche dans les grands boulevards de Casablanca, pour le fun, pour marcher (courir?) entre copines, pour chanter à 20 000 voix, pour scander des « sla ou slaam 3la rassoullah » en courant (exclusivité marocaine !), pour se déhancher devant les caméras du monde entier (on a même vu une caméra PBS )…mais aussi pour former le plus grand rassemblement exclusivement féminin, si ce n’est un Boudarbara qui a toujours le vent en poupe (le nombres d’autographes signés faisant foi) et un Bassir 'hou hou' (désolée je ne peux pas m’en empêcher) !
Bref, c’était drôle et surprenant…et pour le garçon manqué que je suis souvent, c’était une occasion en or de retrouver cette part féminine désinvolte, amusée et amusante…
Vivement l’année prochaine…
…Et merci qui ?
(Merci à Nawal El-Moutawakil bande d’ignares :))
mardi, mai 16, 2006
Flip le chat de gouttières (3)
Il courut et continua à le faire sans connaître vers quoi il allait, mais savait pertinemment ce qu’il fuyait et ça lui suffisait pour puiser dans des sources d’énergie inépuisables.
Philippe fuyait un destin certainement macabre mais allait vers un autre incertain et nébuleux. En courant avec un effroi qu’il n’avait connu auparavant, il ne remarqua pas qu’il en fût arrivé à quitter le port et avec, cette cohorte d’hommes et de femmes pour le moins dire étranges, qui peuplaient les quais telles des sauterelles affamées dans un champ de blé.
vendredi, mai 12, 2006
Se ressourcer...
Poème manuscrit de Louis Aragon
Françoise Sagan me fait me ressourcer en envie d’écrire, en rêveries solitaires, en mots, en situations amusantes et surtout en un peu de moi.
J’ai terminé il y a quelques jours « derrière l’épaule », un livre où Sagan s’éloigne de ses histoires d’amour, des ses histoires de vies insolites et de personnages chargés d’émotions pour raconter l’histoire de ses livres.
Elle aborde avec un style doux et amusant, la chronologie de ses livre, depuis le premier qui a fait son succès, si ce n’est carrément la légende ‘Sagan’, « Bonjour Tristesse » en passant par ces innombrables romans, des plus réussis, aux échecs retentissants.
Je ne vais pas m’évertuer à résumer son livre (qui raconte tous ses livres), car ça serait juste de la répétition médiocre et ennuyeuse.
Je voudrais par contre parler de moi, de ces histoires que je n’ose encore raconter, de ces livres dont je ne trouve toujours pas les personnages, ni les événements. Mais là aussi, je suis incapable de le faire, pour une raison logique simple. Si je pouvais en parler je l’aurais d’abord fait…chose qui n’est pas !
Néanmoins, j’ai dans l’esprit des mots d’émerveillement, d’envie de lire encore, de m’imprégner complètement de l’œuvre de Sagan et ne plus en sortir.
Je me souviens de mon premier contact, si l’on puisse dire, avec Sagan. J’ai eu un mal fou à finir la dernière page de « Bonjour tristesse », car pendant l’heure où j’ai connu Cécile, ses sources de tristesse, de bonheur, elle m’a acquise, m’a ensorcelée et a tout simplement fait de moi une âme errante dans l’univers de son histoire que je ne voulais plus quitter.
L’autre jour par contre, j’éprouvais une joie immense en finissant « derrière l’épaule »…durant toute ma lecture, je n’avais qu’une envie…laisser mes doigts se balader sur mon clavier sans retenue aucune.
J’avais un désir pressant…d'écrire !
Amour imité
Comme un vin sans boire
Comme un coeur jeté
(Aragon)
jeudi, mai 11, 2006
Comme une envie
Voler encore
Voler toujours
Vers le refuge de son corps
De nuit comme de jour
On se pose souvent la question de ce qu’on a pu acquérir, de ce qu’il nous reste à conquérir, mais on oublie continuellement de s’arrêter sur ce qui est à portée de notre main, ce qu’on néglige parce qu’on le croit déjà acquis.
Mes doigts tapotent sur le clavier sans grande détermination, sans idées claires, sans ambition aucune d’écrire un texte cohérent, mais ils continuent à cliqueter dans un flux ininterrompu.
Il se fait que mon cerveau communique directement avec mes doigts sans trop me demander mon avis.
J’aurais voulu écrire des sentiments, décrire des sensations, mais mon sur-moi (ou alors le fait que je sache que je ne suis pas une inconnue pour tout le monde…) m’empêche de le faire. Devrais-je peut être inventer un autre Hammam ? Ah qu’il me manque mon hammam, toutes ces femmes devenues mes amies, mes confidentes…ou le contraire.
Je vous le disais bien que la nature humaine était étrange.
Je vais probablement m’inventer un nouvel espace pour raconter cette étrange sensation de me sentir étrange.
Si je disparais…ne cherchez pas trop, je serais quelque part confinée dans un joli blog avec comme seule compagnie…des vers.
mercredi, mai 10, 2006
Je me souviens des jours anciens…
'Tipaza' - Luc BOIVIN
…et je souris.
Je souris au souvenir d’un récent voyage sur la route des milles kasbah…
Je souris à un souvenir plus lointain d’un autre voyage sur la route des milles kasbah…
Et je continue à sourire pour tous les souvenirs.
Mais là je laisse voguer mes yeux, mon sourire et mes rêveries de fillette endormie au souvenir d’un Alger, d’un port, de quelques lumières sur la baie, d’un téléphone et d’un amour qui naît pour envahir mon cœur de bonheur…
Il y a tant de souvenirs qui m’accompagnent et me rejettent dans une profonde solitude…
Je pourrais écrire un livre sur la solitude. Cette solitude que je suis allée chercher au loin pour sceller le pacte secret de toujours nous tenir loin, elle loin de moi, moi encore plus loin d’elle.
Loin de moi amie solitude. Tu as été mon autre moi, ma confidente, la voix douce d’une conscience qui se meut au rythme du soleil. Tu m’as remplie d’un bonheur exquis, savoureux et tellement insolite. Bonheur d’être face à moi-même, plénitude de planer au dessus de mon propre corps pour m’observer vivre.
Aujourd’hui, je voudrais vivre sans trop m’observer.
Je voudrais juste savourer…
…en me souvenant des jours anciens, en me délectant du moment présent !
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure