jeudi, février 14, 2008

De l'espoir et autres quêtes dangereuses - Laila Lalami

Faten, une fanatique, prêchant la bonne foi, qui se jette corps et âme dans un sombre future. Aziz, un jeune homme au chômage qui laisse femme, mère et ami derrière lui pour embrasser l’espoir d’une vie meilleure...ailleurs et demain. Halima, une épouse battue qui met sa vie et celle de ses propres enfants en péril dans la seule ambition de fuir un mari violant, un présent trop ingrat. Et Mourad, ce diplômé d’université, chômeur, guide touristique improvisé au port de Tanger qui ne cesse d’imaginer son avenir à l’autre côté du détroit. Ce sont là les personnages du premier roman de Laila Lalami ; « De l’espoir et autres quêtes dangereuses ».

Un roman qui relate les histoires de ses quatre personnages par ordre d’importance chronologique, aurait-on tendance à croire. D’abord le présent, ensuite le passé et enfin le future, comme pour virevoleter continuellement autours de cette pensée de Mourad quand « il se demandait s’il fallait toujours que l’on sacrifie la passé pour le future ».

L’histoire commence dans un pneumatique par une nuit lumineuse, traversant le détroit de Gibraltar en direction de Tarifa, à son bord les protagonistes du roman, le passeur et deux douzaines de haraga qui renfermaient en eux certainement d’autres secrets, chagrins et espoirs que suggérait l’écrivain en laissant libre champs à notre imagination.

Des uns qui réussirent la traversée, d’autres qui se virent expulser vers leurs pays et revoilà des espoirs qui renaissent chez les uns et d’autres qui se meuvent en ogres envahissants, tuant tout autre sentiment chez les autres.

Ce roman n’est pas seulement une histoire de gens ordinaires que l’ont pourrait rencontrer à tout coin de rue, mais c’est celle d’un sentiment commun qui fait vivre, ou survire, toute une nation.

vendredi, décembre 28, 2007

Ils voulaient devenir fous (suite et fin)

Elle roulait vite, trop vite à son sens et il pensait subitement qu’il fallait tout arrêter, maintenant avant qu’il ne soit trop tard.

Il avait aussi l’envie de la serrer très fort, ou plutôt qu’elle le prenne dans ses bras. Il avait peur…

Il l’embrassa.

Un baiser fougueux, passionné, tendre et mitigé.

Il ne pensait qu’à une seule chose, l’envie. L’envie de la prendre. L’envie d’arrêter de rouler et de la prendre, là, immédiatement.

Il sait qu’elle est fragile, délicate et si forte à la fois. Il la savait aussi toute envies et ça le rassurait de voir, dans ses yeux qui brillaient de larmes refoulées, et de sentir, dans ce frémissement qui la saisissait, que la jeune fille qu’il avait connue il y a tant d’années est aujourd’hui ressuscitée, elle est tout en vie…

Ses yeux larmoyaient. Elle essayait de le cacher, de se dérober à son regard scrutateur. En un laps de temps de quelques secondes elle s’est redécouverte. Elle a redécouvert le sentiment, l’unique sentiment qui pouvait faire vibrer son âme et elle en était tellement bouleversée.

Pourquoi diable fallait-il qu’elle le rencontra ce soir ? Pourquoi le cherchait-elle ?

Elle avait vécu le pire, la solitude forcée, l’angoisse et la peur d’être malaimée. Elle avait décidé de dénigrer à tout jamais l’amour et ses faiblesses…et là voilà, encore une fois, brulant d’une passion subite, d’une extase foudroyante. Elle se sentait revivre, dans ses bras, au souvenir de son premier amour…

- Rentrons !

- Qu’est ce qui te prend ? Tu ne veux plus me suivre jusqu’au bout ?

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée finalement. Arrêtes la voiture ! Je conduis…

- Il n’en est pas question. Tu oublies peut être que pour une fois c’est moi qui dicte les règles du jeu ?

- Ce n’est pas un jeu. En tout cas ce n’est pas amusant. Rentrons, ensembles. Laisses moi te montrer que je peux encore tout arranger…

- Tout arranger ? Mais de quoi parles-tu ? Tu as accepté de me suivre ce soir, jusqu’au bout…

- Je préfère rentrer…

- Soit !

Elle fit demi-tour, l’esprit dans le vide…une seule envie en tête. Le déposer le plus vite possible et reprendre son chemin.

L’air était tendu. Ils gardaient obstinément le silence l’un et l’autre, chacun plongé dans ses réflexions.

Devant chez-lui, il descendit de la voiture et au moment de fermer la portière …

- Je t’aime idiote.

- Tu n’es pas encore prêt pour connaitre le chemin du possible et le mirage de l’impossible. Tu es un mauvais joueur finalement. Je t’ai aimé une fois…mais aujourd’hui je voulais juste me le rappeler.

Elle partit le cœur léger, un sourire rêveur au souvenir d’un premier baiser…un souvenir très lointain, d’un premier amour, de ses vingt ans, de cette soif de découvrir la vie et de savourer ses plaisirs…

Jaillit alors ce rire sonore. Un rire méchant.

N’avait-il pas affirmé jadis qu’elle était un ange qui courtisait avec les diables ?

PS: The end :) (enfin je pense...)

vendredi, décembre 14, 2007

Ils voulaient devenir fous (suite)

En elle le feu s’attisait encore plus. Ses pensées se bousculaient. Cet homme à côté d’elle est le sien. Elle l’a toujours désiré, attendu, aimé...

Il lui appartient en quelque sorte, mais il ne veut pas l’avouer. Elle ferait tout pour lui arracher cet aveu au risque de le perdre à jamais.

Et pourtant en cet instant même ceci n’a plus grande importance. Ce soir elle voudrait plutôt lui faire partager son rêve à elle. Qu’il décide de lui appartenir ou de prendre le chemin opposé du sien cela lui importe peu. Elle veut surtout voir en ses yeux la flamme de cette même folie qui l’anime. Elle voudrait tant devenir son maitre et le mettre sur le premier perron d’une ascension vers l’infini. Elle voudrait tant ébranler ses certitudes, lui faire comprendre que l’important ce n’est pas ce qu’il a mais l’effort qu’il fait pour l’obtenir. Nul résultat ne justifie le moyen, car le moyen, l’initiation, l’apprentissage et les découvertes incongrues à chaque recoin de rue c’est ce qui fait qu’on vie, qu’on est libre. Il n’y aura plus de but, plus de raison pour faire les choses…

« Mais qu’est ce la vie au juste ? Comment vivre ? »
Tiens ! Elle ne veut plus rien de lui, ni aveu, ni amour, ni servitude !
- Dis-moi…pourquoi me suis-tu ?
- Je n’en sais fichtrement rien. Peut être que c’est juste l’envie de voir tes limites.
- Moi je voudrais te faire découvrir les tiennes. Allons, ne m’emballe pas avec de jolies phrases comme à ton habitude. Sois honnête pour une fois.
- D’accord, disons que j’ai envie de t’emmener dans mon lit ce soir…
- Tu es drôle.
- Pourquoi tu dis cela ?
- Parce que tu sais impertinemment que j’irai si tu le propose…tu n’as pas besoin de faire cet énorme sacrifice…
- Un sacrifice que de voir ta folie, la vivre et te redécouvrir ? Aucunement ! Ceci dit, oui c’est vrai…j’aurais pu le proposer tout simplement…mais…
- Je sais que tu n’aime pas la facilité. Comme j’arrive à te comprendre !
- Tu es peut être la seule dans ce vaste monde…

Il dit cette dernière phrase comme en chuchotant. Il avait déjà l’esprit ailleurs. Tout ceci commence à l’épuiser d’ailleurs. L’envie de la suivre, de la prendre dans ses bras, de lui caresser les épaules…et cette attente !

Il attendait le dénouement, guettait le moindre indice sur ses intentions. Elle est belle ce soir, belle et mystérieuse, et l’effort qu’il déploie à vouloir percer le mystère l’épuise…

(A suivre)

jeudi, décembre 13, 2007

Ils voulaient devenir fous

Elle soutint son regard quelques secondes l’air de demander « veux-tu me suivre ? ». Il souriait, ne disait rien.

Elle démarra la voiture, sourit à son tour et accéléra.

Il y avait en elle une envie brulante de lui faire partager sa folie. Le mener au bout de ses angoisses, se griser ensemble au vent de la douce liberté, de la ravageuse envie de voler.

- Veux-tu me suivre ?

- En enfer s’il le faut, mais je préfère encore le paradis

- Arrêtes donc ces répliques toutes prêtes et répond moi. Me suivras-tu ? Sans savoir vers où pourrait nous mener mon délire ?

- Ce n’était pas une réplique toute prête ma chère. Je suis sérieux. Je te suivrais, en enfer s’il le faut, mais…

- Voyons, en es-tu si sûr ? N’oublie pas que je te connais depuis bien longtemps, tu es un peureux au fond.

- Et toi une capricieuse !

- Soit ! Tu veux me faire croire que ce soir, je ne sais pour quelle raison tu éprouves enfin le courage qui t’a tant fait défaut toutes ces années ? Tu veux me faire vraiment croire qu’importe où nous allons, qu’importe ce qu’il en découlera, tu continueras à me suivre ?

- Rien que cette nuit ma jolie. Oui !

- Cela me convient. Rien que cette nuit. Je t’avertis cependant que la démence d’une femme en détresse pourrait t’être fatale. Je pourrais faire de cette nuit la toute dernière…

Il se tut, ne sachant s’il faudrait croire ces paroles ou ce visage angélique et cette expression calme et sereine qui ne l’a quittée depuis le début de la soirée. Son sourire pourrait charmer le plus soupçonneux des hommes. Il sait par ailleurs qu’elle est imprévisible. Une femme qui aime le jeu, le théâtre, le délire. Une passionnée de la vie qui cherche les extrêmes. Une femme qui veut voir la mort en face, la défier, lui afficher à la face son sourire le plus ironique et ensuite lui céder…

- Je te laisse les reines, de cette soirée et du reste s’il le faut.

- Et moi je te remercie pour ta confiance. Je penserais en route ce que j’en ferais.

Elle accéléra d’avantage. Depuis un bon moment déjà elle ne roule plus sur les grands boulevards mais prend des rues de plus en plus étroites, de plus en plus sombres.

La musique de fond commençait à saisir ses sens. Il ne l’avait pas remarquée au début, mais c’était un mélange de rythmes asiatiques et roumains à la fois. Un genre qu’il n’avait jamais écouté jusqu’alors et ceci l’intriguait.

Son visage affichait toujours la quiétude. On dirait qu’elle connaissait bien son chemin, qu’elle savait exactement ce qu’elle voulait faire de cette nuit et qu’elle y avait pensé pendant un long moment.

Il ne pouvait imaginer ce qui se passait dans sa jolie petite tête et surtout il ne le voulait pas car il en avait peur...

(A suivre)

jeudi, novembre 29, 2007

La révolution des déments

Une envie incommensurable me prend aujourd’hui de raconter une histoire. Non pas de celles qui ont prouvé par leur déroulement et le peu de traces laissées dans mon esprit, ma mémoire et mon cœur qu’elles étaient et resteraient finalement quelconques, mais une autre…de celles qui content, qu’on imagine ou imagine vivre, de celles qu’on lègue à la prospérité (et là je m’incline respectueusement devant mon enclin à être quelque peu prétentieuse et vaniteuse et à l’assumer amplement !)

Me souvient l’histoire lointaine, se situant pourtant dans un passé proche temporellement, d’une vie houleuse où j’ambitionnais de changer le monde. Oui rien que ça ! Changer le monde. Ebranler les idées ancrées dans les esprits sur les traditions, les usages, la famille, et ce qu’on peut faire chacun de notre petite vie insignifiante devant l’âge de l’humanité.

J’avais imaginé à l’époque une révolution basée sur des idées nouvelles. Faire tomber l’humanité dans une sorte de frénésie ambiante où le seul besoin commun à tous est de vaincre la peur de la mort. Devenir chacun un dieu et un esclave, une femme et un homme, l’enfant et le sage vieillard,… Ebranler simplement l’ordre établi des choses et perturber les esprits carrés confectionnés selon les lois d’institutions que nous n’avons nullement choisi mais que d’autres, reconnus plus courageux mais pas nécessairement plus intelligents ont put établir sans demander le consentement du vulgum pourtant numériquement dominant.

Ainsi donc, je renouvelle mon ancien vœu de vouloir changer la face du monde, non pas seule en me barricadant sur mes propres suppositions et résolutions totalement vaines et fortuites (elles l’ont manifestement été puisque je n’ai réussi la moindre petite révolution jusqu’à cet instant), mais en ralliant à ma cause tous les esprits qui se déchainent aujourd’hui à vouloir trouver une issue honorable à cette lute interne qui a peut être duré depuis les premiers élans de révoltes chez les uns et les autres.

Sans aller plus dans des détails fortuits. Je vous pose la question : « seriez-vous prêts à vous rallier à ma cause ? à rejoindre la société secrète aujourd’hui même et à oublier toutes vos autres résolutions d’antant ? »

Ah, je vous avertie, ne soyez pas pressés de donner votre consentement, sinon vous risquez de regretter votre empressement et de sombrer dans une sorte d’inquiétude qui pourrait nuire à vos bonnes volontés.


PS : C’était pour rigoler un bon coup…quoique…Dostoeivski me rend un peu démente ;)

dimanche, novembre 04, 2007

Un jour d'anniversaire

On est le douze Aout.

J’étais née pareil jour il y a vingt sept ans, à quatre heure du matin.

Je me suis réveillée à quatre heure justement aujourd’hui. Un cauchemar!

Ce n’est point excès de pessimisme mais juste une réalité, c'était un banal cauchemar, comme j'ai eu l'habitude d'en avoir.

J’ai passé une journée seule, ou plutôt esseulée…par moi-même coupée du monde volontairement. J’avais besoin de faire le vide, d’enlever la brume qui envahit mon esprit.

J’ai enlevé le brouillard, bronzé sur la plage, mangé une sole grillée à midi et laissé intacte la deuxième, erré dans ma voiture dans les deux boulevards de la ville…et mangé une pizza le soir.

J’ai pensé à mes parents, à mes amis…à tous ceux qui ont voulu me faire des vœux de bonheur et qui n’ont trouvé qu’une boite vocale.

J’ai découvert que je pouvais me faire kidnapper sans que personne ne s’en aperçoive.

Je peux notamment disparaitre pendant trois jours voire plus, sans que personne ne s’en inquiète. J’ai réussi à acquérir la liberté que j’ai toujours voulue avoir, tant et bien que désormais je suis une éternelle injoignable, une continuelle absente.

Et maintenant ?

Je n’ai qu’une seule envie. Dormir !

C’est dur de constater qu’on est si seule, laissant derrière nous parents et amis, qui au final se sont accommodés de l’absence...

Je vais dormir au risque de faire de ce jour une banale journée d’été. D’ailleurs que peut être ma naissance et mon déclin ? Une banale vie, ‘Une mouche est venue et puis s’est envolée’ dirait Khayyam !

Bonne nuit à moi et meilleurs vœux !

Essaouira, 12/08/07

jeudi, octobre 11, 2007

La princesse, ou comment régner (2)

De comment enchaîner les hommes qui avant d’êtres occupés vivaient sous leurs propres lois

Lorsque les hommes qu’on épouse sont accoutumés à vivre avec leurs lois et en liberté, il y a trois manières de les tenir : la première, les détruire (mais là on y gagne pas grand-chose si ce n’est l’ombre d’un mari) ; la seconde : envahir leur vie, maîtriser leurs éléments vitaux, en gros devenir l’air qu’ils respirent.
Et la troisième ? La résignation !
J’avais envie de dire la patience, mais un homme ne change jamais, les mauvaises habitudes demeurent, puisqu’elles ne sont que des caractéristiques innées qu’on voudrait prendre pour des secondes natures.
Nous avons donc une chance sur trois de réussir. Les femmes étant futées par essence, quoique c’est plus prudent de faire croire au contraire, elles réussissent très souvent la seconde manière : l’hégémonie !

Des ménages mixtes (au cas où vous auriez signé l’accord pour un deuxième mariage…idiote !)

Alors là je peux vraiment rien pour vous, mais je vais tout de même essayer pour toutes les femmes démunies de cervelle. D’abord ne vous faites pas d’illusion, c’est dans le nouveau et concurrent ménage que vont résider les problèmes. Il y aura une autre femme qui adoptera les mêmes stratagèmes pour arriver au même but final. Vous aurez le choix ou de déclarer la guerre sur deux fronts et risquer qu’ils ne s’unissent contre vous, ou de nouer ici et là des alliances qu’il ne faudrait avoir aucun scrupule à rompre quand le besoin s’y ressent.
Bref, instruisez vous un petit chouia et lisez Machiavel…au lieu de Sade !

samedi, octobre 06, 2007

La princesse, ou comment régner (1)

A moi, la magnifique (A vous aussi les filles)

Sans trop de tournures de phrases bien respectueuses et assez hypocrites pour introduire mon message, je te dis, Oh honorable moi, que je mets à ta disposition ma connaissance de l’histoire des grandes dames, notamment moi-même, pour te monter le chemin qui mène à la connaissance. Le savoir de comment régner dans ta maison, dans le cœur de ton chéri, sur son porte monnaie, dans sa famille, sur ses rêves et ses envies.

Ce qui suit, s’inscrit dans ce dessein claire et ostensiblement pressant.


Combien il y a de genres de ménages et comment on les acquiert

Tous les ménages, tous les pouvoirs qui ont eu et ont autorité sur les hommes sont ou des républiques fondées par des femmes, ou des monarchies féminines. Il ne faut pas se leurrer !

Le reste, n’est que tentative de ménage qui jamais ne réussira. L’idée est que là où un homme est au pouvoir on est certain de faire la guerre et de rester inculte…

La république étant cependant beaucoup plus crédible qu’une monarchie. Il faut donc régner en totalitaire et faire croire qu’on partage le pouvoir.

Mais avant de régner, il faut acquérir son pouvoir ou par les larmes, ou par la fortune (ici dans le sens de vider son porte monnaie et non d’avoir de la chance). Deux armes redoutables qui valent toute la vaillance du monde.


Prochainement:

"De comment enchaîner les hommes qui avant d’êtres occupés vivaient sous leurs propres lois"

mardi, octobre 02, 2007

Joyeux anniversaire Marc










Mohamed Melihi

Un joyeux anniversaire pour une personne qui me fait me rappeler mes meilleurs souvenirs, la sensibilité envahissante qui nous tient devant un beau tableau et cette envie de toujours aller chercher la beauté là où elle se cache.

Marc, okbal myat 3am (en marocain : puissions nous fêter ton centième anniversaire).

samedi, septembre 29, 2007

Bang bang!

Quémander au temps qui s’en va une seconde de gloire
Quémander aux rayons du soleil une lumière d’espoir

Exiger de l’autre une halte aux déboires
Exiger de soi de toujours y croire

Voir la vie
En noir…

Enfin !
Des fois…

 
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