dimanche, avril 17, 2011

La constitution au Hammam

Je n’arrête pas de me poser la question : « qu’est ce que je veux de cette nouvelle constitution qu’on est sensé, tous, en tant que citoyens,  concevoir, penser et apprivoiser d’une manière ou d’une autre ? »

Ce n’est point tâche aisée, vous en convenez. 

La question de ‘moi et la constitution’ s’est imposée d’elle-même, mais le moi est tout aussi insaisissable. J’ai donc décidé de poser, à d’autres, la question « que voulez vous de cette constitution ?»

J’ai posé la question à quelques femmes, celles du Hammam qui ont pendant longtemps bercé mon imagination, et qui peut être détiennent en partie la réponse à mes tourments…

Kenza, une femme violentée, violée, ainsi que sa fille, par un mari hargneux et incestueux. Elle pense  le tuer de ses propres mains chaque jour que dieu fait. L’empêchent, peut être, le manque de courage, mais aussi et surtout l’absurdité de l’acte. L’empêche, aussi, de franchir le point de non retour, l’espoir…

« …Je baisserai la tête, ravalerai ces larmes de révolte qui ne coulent jamais, prendrais les garçons par la main et m’éclipserais pendant une heure. 

En rentrant, le malotru aura apaisé ses instincts. Lamia serait morte encore une fois. Moi, nourrie à la cuillère de la haine encore une fois…» 

Kenza, que veux-tu de la constitution ? 

Je veux une justice digne et ferme, qui puisse enfin me rendre ma dignité de mère et de femme. 

Je veux un avenir à ma fille et mes deux fils, car si je fini par le tuer, comme m’en prend l’envie tous les jours, ils n’en auront aucune garantie d’éducation, aucun avenir. 

Je veux des structures qui puissent les prendre en charge. Notre société, en manque d’éducation et de tolérance, ne lésinera pas sur les afflictions. Elle les stigmatisera et leur fera payer les crimes de leurs parents.  

Amal, a vécu une tragédie, quand sa fille Aya a été diagnostiquée avec une tumeur au cerveau. L’annonce faite par le médecin est tombée comme une sentence. Le traitement pouvait exister ailleurs, avec d’autres moyens, mais là où elles se trouvaient, l’espérance de vie ne dépassait pas les 6 mois. Aya est morte, et Amal a survécu car elle continue à croire en la vie…

« …Aujourd’hui encore quand je me retourne dans mon lit à la recherche du sommeil, devenu depuis des années fuyant, je revis mes cauchemars d’antan, je me rappelle son sourire effacé, ses efforts monstres pour rire, bouger un doit, remuer la tête, me tendre ses bras… »

Amal, que veux-tu de la constitution ?

Je veux un système de santé qui puisse me garantir et à mes enfants, les meilleurs soins. 

Je crois en Dieu et son bon vouloir, mais un soin, un traitement qui est disponible pour une autre fillette de l’âge de Aya, dans un autre pays, devrait, dans l’idéal, être disponible pour ma fille, et je suis idéaliste. 

Je veux une égalité des chances, dans la santé, dans le droit à vivre.  

Latifa, a elle aussi, comme beaucoup de mères, perdu un fils dans les cachots de ses geôliers. Elle en a souffert, longuement, lentement, mais avait fini par faire son deuil, avec autant de lucidité que de foi. La foi dans une liberté qui finira par vaincre…

« …Je ne crois pas à leurs slogans de réconciliations. Si l’on se permet de fouiner dans les tombeaux c’est surtout pour soulager les consciences de ceux qui n’ont pas souffert. On leur donne la chance de verser quelques larmes par mansuétude, pour se croire enfin quittes vis à vis des morts, des suppliciés et des mères orphelines…

Il n’a jamais été question de payer pour le choix des autres, c’est ce qu’il faudrait que je leur dise. La liberté et la vie ne se servent pas sur un plat d’argent, elles s’arrachent, se disputent et se perdent chemin faisant. Elles ne sont jamais regrettées, jamais exhibées nues devant de jeunes yeux ébahis. Certes, ils ont le droit de savoir, mais surtout pas de compatir…. »

Latifa, que veux-tu de la constitution ?

Je veux que les enfants de mon pays puissent enfin parler en totale liberté, sans que leurs mères aient à les pleurer, à en devenir orphelines. 

Je veux que les tortionnaires soient enfin, réellement jugés, dans la dignité, celle des morts et disparus, mais aussi celle des enfants de ceux qui ont supplicié. Je veux qu’ils aient enfin conscience de la valeur de cette liberté dont ils se sont joués sans impunité. 

Je veux surtout qu’on prenne, tous, conscience enfin, que le passé n’était fait que pour l’avenir. Qu’il faut désormais construire, avec dans la conscience et le souvenir collectif, ceux qui ont tout sacrifié pour nous. 

Fatima, a découvert l’amour, son corps de femme, les sentiments et les frémissements, à la chaleur et aux caresses intimes de sa cousine. A vingt ans, la cousine, celle par qui elle avait découvert son homosexualité,  accepte de se marier, pour les conventions.  Fatima se perd, à la recherche de son identité dérobée…

« ...Je ne peux plus me taire, la regarder se préparer avec agitation pour ce qui, j’en suis convaincue, sera l’enterrement de notre connivence secrète et sincère, la naissance d’une vie hypocrite où l’une devra honorer son devoir de femme mariée, et l’autre se perdre à tout jamais dans les tumultueux contrastes de la vie. 

Peut être devrais-je partir à mon tour? Mais partir où, et pourquoi faire ? Me refaire une autre vie ailleurs ? Essayer de me forger une nouvelle identité et aimer de nouveau ?... »

Fatima, que veux-tu de la constitution ?

Je veux être libre d’aimer comme je le conçois moi, non comme me l’impose ma société et ses conventions. 

Je veux retrouver mon identité propre, la construire de mes mains et être libre de mes choix. 

Je veux une véritable éducation de tolérance et de respect pour mes concitoyens, pour qu’ils puissent réellement comprendre ma différence, l’accepter, et fair jaillir à travers elle, le meilleur de moi…

Je veux un pays où chaque citoyenne puisse vivre dans le respect des autres et le libre arbitre à la fois. Un individu dont la liberté propre est respectée,  est un individu qui respectera celle des autres.  

Hourya, dont le mari, désespéré, avait décidé d’émigrer en Europe, comme beaucoup d’autres. Il avait promis de revenir au plus tôt, dès qu’il aurait trouvé un travail, réglé sa situation, pour la ramener vers l’autre rive, avec lui. Il ne revint jamais. Elle a dû se démener pour élever seules ses enfants, en attendant de retrouver ce mari perdu, ou sa dépouille… 

«  …Je lui ai dit « viens, on va prendre un crédit, on achètera un kiosque et on vendra des journaux » « mes compatriotes ne lisent plus, mon cousin avait perdu sa terre dans une affaire de kiosque à journaux »

Je lui ai dit « viens, on va frapper à toutes les portes, un jour ou l’autre on trouvera quelqu’un qui veuille bien jeter un coup d’œil sur nos diplômes » « on ne regarde plus les diplômes depuis longtemps, mon nom n’est pas assez connu pour être mis devant un employeur »… »

Hourya, que veux-tu de la constitution ?

Je veux une égalité des chances : Etre égale aux autres dans mes chances à trouver un travail, à pourvoir aux besoins de ma famille, à nourrir, soigner et éduquer mes enfants.

Je veux épargner à mes enfants le sort de leur père. Je veux qu’on arrête cette hémorragie qui fait que chaque jour des dizaines meurent noyés à la recherche d’un eldorado qu’ils ne trouveront jamais. 

Je veux vivre dans la dignité, sans avoir à la payer de ma chair ! 
 

vendredi, avril 15, 2011

Mawazine ou le non-débat culturel au Maroc


Caricature de Bado (Guy Badeaux)

 
Le tollé sur Mawazine  est, aujourd’hui, un débat de forme et non de fond. C’est un non-débat primaire. 

Mon avis d’emblée sur le sujet est : 

Non à l’organisation de Mawazine cette année, pour et seulement pour financer l’alternative culturelle dont le chantier devrait commencer maintenant pour accompagner les changements démocratiques auxquels on aspire pour ce Maroc. Si révolution ou évolution, elles doivent aussi être culturelles. 

Oui à l’organisation de Mawazine, s’il n y’a pas l’alternative ou, pour la nommer, une stratégie culturelle.

Le débat devrait être donc plutôt : Quand allons-nous au Maroc se pencher sur la chose culturelle qui est une des fondamentaux de la chose publique. 

Le pourquoi. 

Tout changement démocratique, nous le savons tous, ne sera complet sans une stratégie culturelle adéquate !
Tout d’abord un constat : l’activité culturelle aujourd’hui au Maroc s’apparente principalement, saufs rares exceptions, à de l’événementiel. On est principalement dans la culture du divertissement. 

Il va s’en dire que les initiatives culturelles, personnelles ou associatives, on vu un essor intéressant ces dernières années,  mais ceci n’est pas le propos. Les initiatives indépendantes ne remplacent en aucun cas une véritable stratégie culturelle de l’état.  

Regardons de plus près, donc, ce que l’état Marocain offre comme service culturel au marocains.
Les statiques, comme pour beaucoup de secteurs de la vie publique au Maroc, n’étant pas disponibles, ou difficile d’accès, je me suis attelée à la tâche de répertorier toutes les actions culturelles du ministère (actions communiquées sur le site) depuis le début de l’année 2011. 

Le graphe ci-dessus est le résultat de cette tâche, tout compte (des activités) fait, très simple. Ce graphe représente donc approximativement l’activité culturelle sur une année.
Commentaires sur la réalisation de ce graphe :
  • Les chiffres sont la somme des activités nationales et régionales.
  • Les activités recensées jusqu’à aujourd’hui sont multipliée par 4 pour un forecast sur l’année.
  • Les chiffres ont été multipliés par 5 et donc une marge d’erreur positive de 500% (sic !)



Voyons voir un peu ce que les chiffres nous racontent : 

  • 740 activités culturelles serait organisées par le ministère de la culture et ses succursales régionales par an, dans tout le Maroc.
  • En supposant que chaque activité dure en moyenne une demi- journée (12h), et qu’à chaque événement assistent en moyenne 500 citoyens différents à chaque fois, alors 1% de l’année d’un marocain est une activité culturelle fournie par le ministère en charge !
  • Les chiffres ont été gonflés à souhait pour arriver à ce minuscule 1% ou 2h30min d’événements culturels par citoyen, par an !
Bref, ces chiffres illustrent, ou mieux, caricaturent bien le débat de fond que nous peinons encore à faire.

Ne parlons surtout pas de nos musées, nos droits d’auteur musicaux, nos monuments historiques, nos archives et bibliothèques, nos théâtres et compagnies de théâtre, de chorégraphie, subventionnées, notre production et diffusion cinématographique, nos sales de cinéma, nos livres, nos maisons d’édition, nos librairies, nos écoles d’art et de culture, nos animateurs culturels, nos professionnels de la culture…

Non, ne parlons pas de tout ça, parlons juste de l’activité événementielle culturelle…

Et oui, si Mawazine nous permet aujourd’hui de gonfler encore plus les chiffres, de doter notre palmarès culturel de quelques minutes faciles mais précieuse (pour qui ?), allons y ! On n’a toujours pas d’alternative, n’est ce pas Monsieur le Ministre ?

Pour vous amusez un peu, et comprendre à quel point aujourd’hui Mawazine est important, lisez, si ce n’est pour la conscience, pour le plaisir, ces quelques chiffres de nos voisins (linguistiques) les plus éloignés proches.

jeudi, avril 14, 2011

Histoire de famille...

Ce qui suit est totalement imaginaire...

Mais c'est un hommage au liens familiaux que certains marocains ingrats, oublieux de nos traditions familiales ancestrales, de notre union familiale et surtout de notre enclain à aider notre prochain, jusqu'au bout du processus à n'importe quel prix, renient à la première occasion! (pas bien pas bien...)


 
 

 



mercredi, avril 13, 2011

Un peu de douceur dans ce monde de brutes !


Je n’ai jamais voulue l’avouer.

Je n’ai jamais voulue m’avouer vaincue : admettre que je ne suis qu’une douce rêveuse dans ce monde de brutes. 

Je suis une p… d’idéaliste qui croit encore que l’honnêteté, la transparence, le courage moral et intellectuel existent, par défaut, avant qu’ils ne soient pervertis, par le pouvoir, ou l’aspiration au pouvoir, l’appétence  à la gloire. Ils existent  en chacun, et n’attendent que d’être découverts…

Aujourd’hui, paradoxalement, je continue à y croire, aussi bête que ça puisse paraitre, aussi incongru et futile, par ces temps qui courent, dans ce pays qu’est le Maroc. 

J’y crois car j’en fais ma valeur ultime. Si l’honnêteté existe en chacun, si son absence apparente n’est en réalité que perversion  profonde, c’est que sa substance suprême, son essence, vaincra, qu’on puisse y croire ou non. 

C’est idéaliste, et j’y crois ! 

Maintenant,  ceux qui se targuent de connaitre les tenants et aboutissants de toute affaire, ceux qui aujourd’hui pensent que se jouer de l’opinion publique perdurera, ceux qui manipulent les autres, sans réellement être conscients qu’ils se manipulent d’abord eux même. Tous, arriveront peut être un jour à le comprendre, qu’à force de vouloir pervertir les valeurs, ils ne font que pervertir leur quotidien, cette vie qui n’est, et ne sera, qu’une première et ultime chance. En tout cas c’est tout le bonheur que je leur souhaite, arriver un jour à le comprendre.

Les valeurs perdurent, survivent à tous, et nous autres seront un jour ou l’autre, au mieux incarnation d’une valeur, au pire, au fin fond de la poubelle de l’histoire, c'est-à-dire ses oubliettes. 

Alors, mes chers lecteurs, je vous souhaite tout le carpe diem du monde, savourez le, vivez ici et maintenant, mais gardez en vous l’éthique immortelle…

Un peu de douceur alors…Fairuz ! 






لقدس العتيقة


مريت بالشوارع ... شوارع القدس العتيقة
قدام الدكاكين ... البقيت من فلسطين
حكينا سوى الخبرية و عطيوني مزهرية
قالوا لي هيدي هدية من الناس الناطرين
و مشيت بالشوارع ... شوارع القدس العتيقة
اوقف عباب بواب صارت و صرنا صحاب
وعينيهن الحزينة من طاقة المدينة
تاخدني و توديني بغربة العذاب
كان في أرض و كان في ايدين عم بتعمر تحت الشمس و تحت الريح
و صار في بيوت و صار في شبابيك عم بتزهر صار في ولاد و بايديهم في كتاب
و بليل كلو ليل سال الحقد بفية البيوت
و الايدين السودا خلعت البواب و صارت البيوت بلا صحاب
بينن و بين بيوتن فاصل الشوك و النار و الايدين السودا
عم صرخ بالشوارع ... شوارع القدس العتيقة
خلي الغنيي تصير عواصف و هدير
يا صوتي ضلك طاير زوبع بهالضماير
خبرهن عللي صاير بلكي بيوعى الضمير
 


samedi, avril 09, 2011

SECTEUR DES TELECOMMUNICATIONS : ABSENCE DU REGULATEUR ET PRATIQUES DES OPERATEURS

INTRODUCTION

(Ce billet est une contribution collective, libre de droit : Copiez/collez ce texte sur vos blogs si vous supportez l'initiative. Merci ! ) 

C’est l’histoire d’un ras-le-bol d’une communauté de clients des services télécoms très active sur les réseaux sociaux (principalement sur Twitter).

Deux facteurs ont exacerbé ce ras-le-bol :
1- les limitations du plafond du trafic mensuel par l’opérateur Meditel de manière unilatérale sans se donne la peine d’en informer les clients qui eux payent pour une période donnée (jour, semaine ou mois) et non pour un volume de données transférées (bien évidemment écrit en caractère taille 4 au verseau du contrat dans un langage juridico-technique que personne ne lit ni comprend !).

2- Le bridage (limitation) du trafic P2P par l’opérateur historique Maroc Telecom (IAM) constaté depuis quelques semaines.

Bien évidemment, ces deux facteurs n’ont été que le catalyseur, les raisons du mécontentement sont nombreuses et anciennes.

L’idée a été lancée de décrire les expériences qu’ont les internautes en tant que client des opérateurs de télécoms, sous le nom #ANRTFAIL (ANRT = Agence Nationale de Règlementation des Télécommunications) et Fail = problème, échec.
#IAMFAIL (Ittissalat Al Maghrib = Maroc telecom). #Meditelfail (meditelecom) et #inwifail ( INWI marque de Wana Corp).


Ce buzz a donné les résultats suivants :


Nombre de tweets en une seule journée



Les mots les plus utilisés dans les tweets « IAMFAIL » et « ANRTFAIL »


Les internautes les plus actifs dans ce buzz :
 
NB : ces tweets ont été visualisés plus de 24.000 fois par les tweeteurs ! Un véritable buzz !
L’ensemble des expériences des internautes est synthétise dans ce billet qui sera publié de manière parallèle et commune dans des blogs et si possible relayé dans la presse écrite, radio et télévision.
Nous rappelons ici qu’il ne s’agit d’une étude scientifique mais d’un ensemble d’indicateurs et de vécus tels que perçus par des clients.


DYSFONCTIONNEMENTS ET ABUS CONSTATES

Synthèse de l’ensemble des dysfonctionnements soulevés, relatifs au produit des trois opérateurs, à la qualité de service, au Pricing et aux pratiques abusives.

1. MOBILE

La couverture du territoire Marocain reste incomplète et quelques fois non conforme à la couverture déclarée. Il existe des zones de Black-out différentes selon les opérateurs.
Sur l’échelle territoriale comme à Ouzoud pour l’opérateur INWI ou sur l’échelle d’une agglomération majeure comme pour IAM au niveau de certaines rues (Exemple : Une partie de la rue d’Ifrane, Casablanca) voir même sur le parcours de la navette ONCF Rabat – Casa pourtant empruntée tous les jours par 30.000 à 40.000 usagers, pour beaucoup, des cadres qui ont grandement besoin de connectivité.

Nous invitons par le biais de ce billet, tous les consommateurs Télécom au Maroc, quelque soit l’opérateur (Ittissalat Al Maghrib , Meditel et INWI) , à vérifier la conformité de la couverture GSM déclarée (sources portails web) avec la réception effectivement constatée. Nous vous invitons à relever les écarts (Possibilité de faire une copie d’écran des smart phones équipés de la fonction géo localisation).


Par ailleurs, au même titre que la mobilité est un droit constitutionnel au Maroc, la joignabilité doit être un droit commercial. Nous invitons les opérateurs à étendre leur couverture pour atteindre l’exhaustivité du territoire.

Un autre point soulevé : Le Décompte à la seconde oui, mais soit après la première minute indivisible (IAM et MEDITEL et INWI), soit moyennant un frais additionnel optionnel (INWI) de 30DH.

Encore plus alarmant, la facturation est comptabilisée après une première minute indivisible, par paliers de 20 secondes pour les appels internationaux.

Les blogueurs Marocains demandent à l’ANRT de faire le point avec les trois opérateurs sur ces pratiques totalement déconnectées de l’offre tarifaire qui est communiquée.

Exemple :
Un client qui dispose d’un forfait 2h30 souscrit auprès de l’opérateur MEDITEL, qui utilise principalement son cellulaire pour des appels courts de 10 secondes en moyenne (Allo, je suis en bas, descends… Allo, je serai en retard, ne m’attendez pas…) aura épuisé son forfait au bout de 15 minutes cumulées de parole réelle au lieu des 150 minutes avancées.

Tout aussi inquiétant, les opérateurs téléphoniques doivent être soumis à Article 10 du Dahir du 5 octobre 1984 interdisant la publicité mensongère sous toutes ses formes.

Pour preuve, voici un exemple flagrant de publicité mensongère sur le site de l’opérateur IAM : Lien
Il est écrit : « plus le nombre d’heures du forfait augmente plus le prix de la minute baisse. »

Le Graphe 1 montre que le prix à la minute est le même pour un forfait 2h30 ou 3h30. Pire encore, on constate que le tarif facturé par IAM à la minute est plus élevé pour un forfait 7h30 (450Mn) que pour un forfait 6h30 (390Mn) ou encore que le forfait 11h (660Mn) est plus coûteux à la minute que le forfait 9h (540Mn).



La blogosphère Marocaine a également dénoncé les tarifs qui sont pratiqués par les 3 opérateurs, comparatifs à l’appui avec d’autres pays. Il a notamment été souligné que le tarif du SMS (Short Message Service) au Maroc est (largement) le plus élevé Dans le reste du monde arabe. CF Slide ci-dessous. Une étude du cabinet Arab Contractors avait déjà souligné la cherté sur SMS au Maroc.


En 2007, le coût du SMS avait été évalué en France pour un opérateur par UFC Que choisir à 2 centimes d’euros, soit au taux de conversion du jour, à 0.23dh. Un calcul à la volée nous montre que la marge de chacun des trois opérateurs par SMS envoyé est de 0.77dh.

Le nombre de SMS échangés en 2010 est estimé à 3.8 milliards au Maroc, soit un chiffre d’affaires cumulé de 3.7 milliards de DH (l’équivalent de celui de l’ONCF). Le gain escompté est de 3 milliards de DH. Demandez-vous comment IAM peut reverser à ses actionnaires un dividende de 9.7 Milliards de DH sur le résultat 2010 (soit le chiffre d’affaires annuel de la 6ème entreprise Marocaine : RAM)

Autre record, Arab Advisors publie en 2009 dans son étude « Tarifs cellulaire dans le monde arabe: une comparaison régionale ». Le cabinet analyse les tarifs de communications du téléphone portable de 46 opérateurs dans 19 pays Arabes. Le rapport révèle que le Maroc enregistre le coût moyen le plus élevé par minute pour les cellulaires postpayés.

Il y a d’autres abus tarifaires qui ont été relevés et qui ont fait l’objet de d’articles, dont voici un échantillon :


Un billet sur un Blog ne suffirait pas à résumer toutes les anomalies et abus constatés chez les opérateurs au Maroc, mais clôturons le volet GSM avec un dernier cas, celui du numéro illimité gratuit, offert par l’opérateur, qui n’a d’illimité et de gratuit, que les noms. Qu’il soit plafonné à 30H, à 60H ou même à 100H en fonction de l’opérateur ou du forfait choisi, l’appellation « illimité » doit être prohibée sous peine d’induire en erreur le consommateur, dommage collatéral d’une surenchère Marketing sans arbitrage.

2. INTERNET ADSL & 3G

Sur les échanges Twitter Hashtag #ANRTFail, #IAMFail, #MEDITELFail et #INWIFail, un grand nombre de messages concernaient des dysfonctionnements au niveau de l’offre Internet au Maroc.

Un message récurrent dénonçait la non conformité du débit annoncé avec le débit constaté.
Pour illustrer la problématique, j’ai fait une copie d’écran en temps réel du résultat d’un test de connexion en ligne (zebulon.fr). Le débit relevé est de 642Kbits/s qu’il faut comparer au forfait ADSL 4Mbits/s que me facture IAM.



Ce cas n’est bien évidemment pas isolé, l’ADSL n’est pas non plus la seule technologie incriminée, loin s’en faut.

Beaucoup de consommateurs Marocains ont souscris à un abonnement 3G grâce aux offres alléchantes qu’on nous vend, affiches urbaines d’un jeune trentenaire ambitieux à l’appui. On a commencé par nous vendre du rêve, de l’infini, un accès immédiat et inconditionnel à un nouveau monde de consommation culturelle mondialisé, sans bornes, sans limites.  La désillusion a malheureusement été à la mesure de l’espoir :

Exemple : Voici l’écart entre la perception illimitée d’une connexion 3G IAM et la triste réalité : Le débit auquel vous souscrivez est à géométrie variable. Plus vous vous connectez, plus le débit est réduit.

GRAPHE 3 : Corrélation entre débit réel et consommation pour la 3G IAM

 
source : iam.ma

Pour mieux comprendre l’impact de ce bridage de débit, il faut rappeler aux 3 opérateurs nationaux que Youtube est le 3ème site le plus visité au Maroc après Facebook et Google (Source Alexa.com). Une vidéo au format .FLV (Format utilisé par le site de partage de vidéos) pèse 2MB /Minute : 4Go de consommation mensuelle (seuil à partir duquel le débit chute de 1.8Mbits/s à 0.5Mbits/s) équivaut à 33h de visionnage Youtube  par mois,  soit 1h par jour. On est bien loin de l’infini marketé et le rêve se transforme vite en cauchemar !

Comme si cela ne suffisait pas, la blogosphère Marocaine a relevé un curieux dysfonctionnement chez IAM ces dernières semaines : Le bridage  (limitation) du Peer to Peer (partage de fichiers entre plusieurs PC/Mac en réseau).
Un client Internet est en droit d’attendre une expérience Online sans concessions et de telles pratiques sont intolérables.

Le Peer to Peer étant, entre autres, utilisé pour l’échange de films et de musique, il est pointé du doigt par les grands majors de l’industrie musicale et cinématographique dans le monde. Maroc Telecom étant une filiale du groupe Vivendi Universal, on est aujourd’hui en droit de nous poser des questions quant à la motivation du bridage!

D’autres dysfonctionnements et abus ont été soulevés :

En Vrac :
  • Service clients des 3 opérateurs très médiocres
  • Service clients Payant (alors que le problème soulevé est imputable à l’opérateur)
  • Couplage obligatoire de la vente de certains produits (ADSL + Fixe…)
  • Non résiliation d’un abonnement demandée par le client qu’après plusieurs relances (et facturation de la période entre les deux dates)
  • Appels avec interconnexion entre opérateurs qui n’aboutissent pas toujours (surtout dans le sens IAM et Meditel VERS INWI)
  • Absence de recours en cas de facture contestée par le client (L’interruption des émissions d’appel intervient manu militari en cas de non paiement dans les délais)
  •     


Le rôle de l’instance de régulation : ANRT

Les internautes ont signalé l’absence totale de l’ANRT dans la protection des consommateurs des services de télécommunication.


Son rôle aujourd’hui se résume à arbitrer entre les opérateurs sur les tarifs d’interconnexion entre eux !
Quel rôle joue l'ANRT dans le contrôle des pratiques des opérateurs télécoms ?
Quid du dossier dégroupage ?


Proposition d’introduire des personnes représentants les consommateurs dans les instances de décision de l’ANRT.
Proposition d’un audit opérationnel de l’ANRT, son silence sur cette situation est plus que suspecte voire coupable.
En parallèle, la presse a fait l’écho d’une grève décidée par les cadres de l’ANRT demandant le départ du directeur général et plus de transparence dans le travail de l’ANRT.
Tous ces informations confirment une seule chose : un statu quo des tarifs pratiqués par les trois opérateurs.
L’agence de régulation (ANRT), le gouvernement et le parlement doivent jouer leur rôle et enquêter sur cette situation anachronique : le Maroc a été précurseur en matière de téléphone et malgré cela, il reste le plus cher dans le monde arabe !

La question qui se pose : y a-t-il entente sur les prix entre les opérateurs pour maintenir cette situation au détriment des consommateurs ?

Les contributeurs demandent une enquête parlementaire sur le secteur télécommunications à l’instar de l’excellent travail parlementaire réalisé sur le secteur des médicaments

et ensuite ?

la mobilisation continue pour contraindre l’autorité de régulation (ANRT) et les opérateurs de télécommunication à respecter leur cahiers des charges.

Prochaine étape : une rencontre réelle entre blogueurs et internautes pour décider de la suite 
·        Manifestations devant l’ANRT et les sièges sociaux des opérateurs de télécommunications ou d’autres actions à convenir,
·        Journées sans téléphone GSM,..

Marouane HARMACH avec l'aimable contribution d'un "priceless" qui préfère garder l'anonymat ! 


Rappel : Ce billet est une contribution collective, libre de droits : Copiez/collez ce texte sur vos blogs si vous supportez l'initiative.
N'oubliez pas de laissez l'adresse de votre blog dans le commentaire pour suivre les publications !
contact : marouane.harmach(@) gmail point com

mardi, avril 05, 2011

#Inzale ou le IRL de la Constitution



Depuis quelques jours, des twitts flanqués du h-tag  #INZALE circulent … ils appellent à un IRL – traduire : in real life- autour du débat sur les reformes constitutionnelles. 

Il s’agit au fait d’une idée portée  par quelques bloggeurs/twitteurs qui veulent créer un nouvel espace de débat, en dehors des circuits dits « classiques ». Leur objectif est d’investir, des cafés, des pubs, des restos, sans y être forcément invités, pour y prendre leur « Pot constitutionnel » en espérant s’y retrouver avec beaucoup de personnes d’horizons très différents, mais toutes animées par la même passion du débat.
Le premier #INZALE aura lieu lundi 11 Avril à 20h. L’endroit du #INZALE sera communiqué quelques heures avant 20h et largement diffusé.  

Loin de vouloir se prendre au sérieux, #INZALE a néanmoins quelques règles :

1.       L’anonymat est accepté et surtout respecté… donc amis bloggeurs et twitteurs anonymes  merhba
2.       La ponctualité est appréciée : Le #INZALE dure officiellement une heure
3.       On ne Livetweet pas le #INZALE
4.       On n’invite pas @bigbrother_ma au #INZALE … Non je plaisante … à peine 

 Petite définition  du mot Inzale : Au sens utilisé par les politiciens : faire débarquer un grand nombre de personnes préalablement acquises à une certaine cause, dans un parti politique – dans des élections aussi-, pour changer la donne et influencer la décision finale.


PS: Copiez/collez ce texte sur vos blogs si vous supportez l'initiative. Merci!

mercredi, mars 30, 2011

Les Tweeps Marocains débattent de l'Education

Ce matin, une idée de débat sur l’éducation au Maroc a vu le jour sur Twitter. Les tweeps marocains ont été invité à donner leurs avis et discuter la question autour du hashtag #EducMa. 

Le débat en question s’est imposé dans le contexte historique du discours du défunt roi Hassan II, le 30 Mars 1965. En voilà un extrait: 

« Il n'y a pas de danger plus grave pour l'État que celui de soi-disant intellectuels. Il vaudrait mieux que vous soyez tous illettrés. » Hassan II, message à la Nation, 30 mars 1965.

De fil en aiguille ce ‘débat’ s’est transformé en brainstorming géant, où certains proposaient des idées disparates et autres se construisaient de petits groupes virtuels pour débattre d’une idée particulière. 

J’avais promis de faire un résumé des idées discutées, mais  vue le taux de participation, cette tâche s’est avérée très ardue. J’ai donc fais du mieux que je pouvais. Je compte sur d’autres bloggeurs  et twitteurs pour proposer des compléments. Aussi vos commentaires (que vous ayez participé ou pas au débat sur twitter), sont très importants. 

Il y a quelques bonnes volontés qui se sont déjà proposées pour étendre la discussion, l’étoffer avec de prochains débats sur twitter ou ailleurs, et évidement documenter le tout afin de venir avec de réelles propositions de changement. 

Bonne lecture…

Les tweets considérés sont ceux émis entre le début du Hashtag et 17h GMT,  Le 30 Mars 2011.

Données générales  sur  #EducMa 
Nombre de tweets 553 répartis comme suit 



Analyses et commentaires : 
J’ai choisi de le faire autour d’axes précis (la liste peut ne pas être exhaustive), afin de permettre des discussions futures plus organisées autour d’un axe ou un autre.

Généralités sur le Système éducatif  au Maroc 

Une idée fondamentale du pourquoi de l’éducation recentre son objectif autour de la citoyenneté. Un bon système éducatif est donc celui qui formera le bon citoyen. En partant du résultat (citoyen) l’approche de l’éducation elle-même pourrait différer. 

Ceci fait émerger le rôle endémique de la société, de chaque citoyen dans la réforme du système éducatif. Cette réforme considérée par plusieurs comme solution nécessaire au développement de l’éducation, reste inhérente aux différents changements qui doivent s’opérer au Maroc, à savoir la réforme constitutionnelle, les réformes de la santé, justice et services de proximité, et comme toutes les autres réformes elle doit émaner du peuple, d’où encore la nécessité d’un engagement politique massif des marocains.  

L’état et le système éducatif  

Les dépenses de l’état dans l’éducation sont considérées comme conformes aux normes. Le problème soulevé par plusieurs, n’est donc pas relatif aux budgets consacrés à l’éducation mais à leur efficience et efficacité. Une politique générale d’éducation qui ne tire pas le maximum de son potentiel économique.

De ce constat s’écoulent plusieurs questionnements : 
  • Comment doit être contrôlée la politique du ministère en charge ? quels moyens de contrôle ? Comment avoir un légitimité populaire et être à l’écoute justement de cette population ?
  • Quel rôle jouera la régionalisation dans la réforme de l’éducation nationale ? Est-ce que la régionalisation n’est justement pas le catalyseur d’un changement de fond ? réformes régionales au lieu de réforme nationale?  Expériences pilotes régionales pour une approche nationale ? Est-ce que la région pourra gérer la formation des enseignants ?
.Problèmes exogènes de l’éducation 

Malgré une certaine concentration sur les propositions et problèmes endogènes au système éducatif (qui sont détaillés dans les autres axes) , autres entraves de nature sociale ou économique ont également été reconnus comme une barrière à un développement de l’éducation au Maroc. 

On relève ici principalement:
  • les problèmes liés au monde rural : l’exode, la scolarisation des filles dans le rural entravée par  les mentalités ou les contraintes du quotidien telles la corvée de l'eau ou travaux ménagers, ou encore les déficits d’infrastructures routières
  • L’inégalité sociale
  • Autres influences externes (maison, rue, amis) qui entraveraient la bonne volonté et les mécanismes de changement.
 L’école publique et l’école privée

Même si certains considérait le débat (Public vs Privé) comme un faut débat, considérant le système éducatif privée comme anomalie, l’instar du Santé privé, autres ont soulevé ce point avec beaucoup de critiques mais aussi des propositions. 

Les critiques liées à la dualité privé/public se concentrent principalement sur la cannibalisation qu’exerce aujourd’hui l’école privée sur la publique, dans le sens où, la classe moyenne, reconnue comme vrai catalyseur de tout développement de par sa demande même et ses exigences, délaissent aujourd’hui l’école publique, en emportant avec elle beaucoup de revendications en terme de performance du corps enseignant,  de diversification du programme lui-même pour répondre à des besoins, que seule cette classe a le luxe d’exiger, tels le développement de créativité chez l’enfant par exemple, mais aussi et surtout une moindre exigence en terme d’infrastructure. 

L’infrastructure ressort notamment en tant que problème fondamental dans l’école publique : l’investissement en écoles publiques qui s’arrête, ou pire des écoles cédées pour des projets immobiliers, le nombre effarants d’élèves par classe, ou tous simplement les toilettes défectueuses… 

Aussi, quelques propositions ont été faites justement pour pallier à cet avantage du privé par rapport au public et équilibrer la donne : 

  • Le Privé ne payant pas d’impôts, il y a des propositions pour créer des taxes afin de pouvoir financer plus le public.
  • Cas des enseignants travaillant à la fois dans le public et le privé a des conséquence sur la qualité et le rendement dans les écoles publiques
Globalement, tous se sont accordés à ce que le système éducatif public reste fondamental.  Etant le système éducatif des masses il lui incombe principalement de former le marocain, citoyen de demain et donc a forcément besoin d’être privilégié par rapport au privé et non le contraire.

La question des langues

Les avis ont été très divergeant concernant la ou les langues d’enseignement (primaire/ secondaire/ université) mais on s’est attelé à faire propositions diverses avec un semblant de consensus : 

  • La nécessité de proposer plus de choix à l’élève / étudiant en termes de langues secondaires.
  • L’homogénéisation de la langue d’enseignement entre le primaire, secondaire et supérieur. L’arabisation partielle a été notamment considérée comme l’une des sources de la faillite du système éducatif.
  • Le changement de paradigme par rapport à la langue française. Pourquoi pas l’anglais, par exemple, en tant que deuxième langue ?
L’école et l’emploi

Une idée globale qui ressort de ce débat est que le système éducatif doit pouvoir garantir des formations avec des débouchées réelles, mais que la promesse d’emploi ne doit pas être seul motivation ou catalyseur pour l’enfant (étudie pour travailler). Le savoir doit être présenté comme un objectif en soi. 

Université  et Recherche

La réforme de l’éducation doit permettre un focus sur les éléments de base (alphabétisation, primaire et secondaire) et un changement fondamental du supérieur en rendant les différents cursus aptes à pourvoir des débouchés dans le monde du travail. Ceci ne devrait pas pour autant endiguer un abandon de  la recherche scientifique, moteur de développement et potentiel pourvoyeur de nouvelles technologies (exemple des technologies du solaire qu’on importe au lieu de développer localement). 

Une proposition dans ce sens est de favoriser les partenariats avec l’entreprise, permettre une recherche en adéquation avec les besoin du marché, et créer des financements clairs, sans intermédiaires : L’entreprise verse directement la taxe formation à l’université partenaire. 

Aussi, la remise en question du système des grandes écoles a été relevée. Ce système doit intégrer à la fois savoir et apprentissage et non seulement un programme exclusivement théorique, mais aussi et surtout il doit être accompagné d’autres choix : une université forte et autonome qui proposerait aux plus brillants plus de débouchés, en assurant un certain équilibre entre les différents cursus, et pourquoi pas redonner à la littérature ses lettre de noblesse ?! 

Propositions diverses 
 
Pour clore ce résumé, il est de mise de rester sur une bonne note. Voici quelques propositions diverses pour une meilleure éducation au Maroc : 
  • Hausse des salaires et interdiction de travailler en parallèle dans le privé pour assurer un meilleur rendement
  • Bonification des points de retraite pour les enseignants citadins qui travaillent à la compagne
  • Gérer les écoles comme des entreprises : motivation du staff, revue de résultats et performances des enseignants
  • Favoriser l’autonomie, l’esprit critique et l’auto-apprentissage et la pédagogie individualisée
  • Développer chez l’élève  l’initiative et le ‘think different ‘
  • Assurer l’égalité des chances : accès aux enseignants compétents, infrastructure (bibliothèques), accessibilité même de l’école (dans le rural principalement).
 
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