
Je me suis réveillée en sursaut, saisie par une sensation étouffante d’être prise au piège. Un labyrinthe fait de mailles d’histoire et peuplé d’araignées centenaires. Le cercle vicieux du temps ne semble vouloir se défaire que par les mains d’un Buendia, mais lequel ? Une épopée ravageuse comme seule peut l’être une courte vie suivie d’une mort incertaine. Cent ans de solitude est le livre de tous les doutes, de toutes les attentes. Un songe qui ne cesse de tourmenter l’âme du lecteur, de l’amener à la source de la création et de le rejeter par la suite vers les tumultes des inventions. Pourtant le conte n’est que commencement et fin......