jeudi, janvier 01, 2009

Fragments de songe














Venus - Botticelli


Devant l’autel de La femme, elle, l’insaisissable, l’ange démon, le rêve inassouvi…je l’ai vu s’agenouiller, égrener des perles mots à sa seule gloire, effluver son âme pour en faire un parfum nocturne l’embaumant de désirs, crier le plaisir de la rêver, jouir de son absence aux relents d’absinthe.

Une nuit qui n’en fini plus, prosterné devant la Venus aux cambrures enchanteresses, bravant l’étoile du nord, louant les ténèbres de son être assoiffé…je l’ai vu se relever, tête toujours baissée, âme perdue entre rêves et fuyante réalité, encrier empli de larmes et répandant ici et là quelques rares émeraudes germant en vers ensorcelants.

Et puis…inopinément, involontairement, je me retrouve dans son tourbillon. Ses cris, ses allers-retours, la joie, la jouissance, l’exaltation, les cris. Qui puis-je ? Je rentre en transe ! Me laisse envahir par ce mouvant, de la pensé, entre durée et moment. Le souffle coupé, je me fais entrainer par son rythme déchainé, et nous voilà…deux, prosternés, devant elle. Trois dieux ? Un esclave, un apôtre, et l’ultime déesse !

Essoufflés mais jamais repus, nous reprenons la route, sautillant d’étoile en astre, sur la voie lactée, explorant des trous noirs, engloutis par la lumière…lui, son dévoué, moi l’ascète d’une doctrine au gout acre-doux. La marche reprend après chaque halte, pour noyer le désir dans une quête interrompue d’un seul mot…celui en lequel jamais je n’ai cru, car Omniprésent, Omniscient…Ode à l’amour.

A Rachid...

4 comments:

Anonyme a dit…

Que le monde aille à sa perte

Oufffffff!
J'ai le souffle coupé
je perds ma raison
je me perds dans tes mots
Je me perds en toi
je me retrouve en toi
Je me tais
Devant ton verbe
Je me tais
Devant ta superbe
je me tais
Pour te dire
O combien ton verbe m'ébranle
Je me tais
Pour te dire
Je me mets à genoux
devant tant de majesté
je me tais
Pour savourer
Pour m'impregner
de ta splendeur
De ta superbe
Ah NON!!!!
je ne te flatte point!
Que ton égo explose
Que le monde aille à a perte
Qu'il explose
Je serais
Son receptacle
je serais
Son heureuse victime
je saurais le sublimer
Je saurais m'en délecter
Oui!! j'en fais mon voeu
j'en fais ma foi
d'aimer la femme
En toi!!!
Est-ce une faiblesse ?
Est-ce une force?
Que le monde aille à sa perte
O création bouillonne!
le prodige est Là

Pour Houda

Farid a dit…

je me suis senti transporté et entrainé dans une certaine sorte de transe en lisant ton texte Ô grande houda, je tien à t'en remercier.
Je tiens aussi à te souhaiter une bonne et heureuse année pleine de prospérité et d'amour.
pour ce qui est de "les cerfs volants de kaboul" je suis tombé amoureux du film, j'espere que le bouquin est bon lui aussi.

Anonyme a dit…

Tous mes voeux de Lumière...car on en a tous bien besoin en ce début d'année bien trouble...

Anonyme a dit…

Immanence qui emplit le silence d'Amour, anéantit le temps et pare tes lauriers d'un vert amazone... On croirait pouvoir un jour être indulgent, mais non ! Tu nous dispenses de l'idée même de modération... Houdac Puriste ? Kb dirait "Purée Houdac !"...
J'en ai ma claque de te remercier et pas question de sous traiter les applaudissements... T'aurais pas une formule "abonnement" ?
Ce dernier billet m'a fait voyager vers un coin magique "Stone Edge" sans visa ni pass !

 
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