
Quand ses pieds frôlèrent le sol de cette terre de maures sauvages, les rais du soleils pénétrèrent avec une telle force la pupille de Philippe qu’il en resta abasourdi pendant de longues interminables secondes. Une fois les yeux ouverts et habitués à la lumière foudroyante du jour, Philippe ne put décerner la longue silhouette de son maître à ses côtés, il constata avec horreur que sa laisse avait été lâchée et qu’il errait seul parmi la marrée humaine qui dévastait les quais du port. Désespéré, en panique et en sueur, Philippe courrait aux quatre coins du port à la recherche de cette forme longiligne qui caractérisait le corps frêle de...