Il y a un temps pour exprimer sa haine et un autre pour essayer d’organiser ses idées. Le plus important est qu’on soit capable de savoir quand exactement.
Dans mon poste précédant je l’ai exprimée cette haine et là je n’ai pas la prétention de l’expliquer, mais je fais une tentative, peut être que d’autres suivront, pour présenter mes idées sur le sujet.
Le Maroc n’a toujours pas « accepté » (c’est peut être trop prétentieux de le dire) l’offre du Conseil de Coopération du Golf, mais le Maroc n’a pas refusé non plus, en tout cas pas encore, car je pense qu’on trouvera moyen de décliner l’invitation gentiment, si on est tant soit peu raisonnables.
Quels seraient donc les avantages et inconvénients d’être membres du CCG ?
Commençons par connaitre cet obscure CCG qui ne me fait PAS peur.
Le pourquoi du CCG :
“The Gulf Cooperation Council (GCC) was formed in 1981 to confront their security challenges collectively. The immediate objective was to protect themselves from the threat posed by the Iran-Iraq War and Iranian-inspired activist Islamism (also seen as fundamentalism). In a series of meetings, chiefs of staff and defense ministers of the gulf states developed plans for mutual defense and launched efforts to form a joint command and a joint defense network.”
Source: www.globalsecurity.com
Il parait clairement que le Maroc ne correspond pas à l’objectif initial de la création du CCG, sauf si on considère le Polisario comme affilié à l’Iran et la Syrie.
L’entre lignes, est que l'UMA nous sera plus bénéfique, cela nous permettra de nous assoir avec des ‘partenaires’ et non des frères ennemies, pour résoudre définitivement le problème du Sahara.
Ceci étant dit, certains arguerons que l’objectif initial du CCG (en 1980) n’est pas nécessairement l’actuel objectif. Il n’y a que les idiots qui ne changent jamais n’est ce pas ? Mais on s’en fout ! Quelques soient les objectifs économiques, sociétaux, culturels (OMG !) , on s’en fout vraiment !
Hmm, non pas vraiment, l’économique peut être intéressant, très intéressant même…tout aussi que le modèle économique de la Tunisie de Ben Ali !
Point de bavardage sur les avantages économiques alors.
Revenons au GCC lui-même, sa structure et son fonctionnement :
Structure:
“Supreme Council: The highest decision-making body is composed of the GCC heads of state. It meets once a year. The presidency of the council rotates in Arabic alphabetical order. Decisions on substantive issues require unanimous approval.
Ministerial Council: Made up of foreign ministers or other ministers, the council meets once every three months. It proposes policies and manages the implementation of decisions.
Secretariat-General: The administrative body prepares meetings and monitors the implementation of policies.
Consultative Commission: Made up of five representatives from each member state, the commission advises the Supreme Council.
Commission for the Settlement of Disputes: Formed on an ad hoc basis to seek peaceful solutions to problems among member states.
Secretary-General: Appointed by the Supreme Council for three years, renewable once. The current incumbent is Abd-al-Rahman al-Attiya, a former Qatari Foreign Ministry official.”
Source: BBC
- The highest decision-making body is composed of the GCC heads of state
- Ministerial council - It proposes policies and manages the implementation of decisions
Bref, si dans notre constitution on fait, comme nous l’espérons pour les droits de l’homme surtout, primer les lois et accords internationaux ratifiés par le Maroc, on aura un petit, minuscule souci à être une démocratie.
Voilà donc quelques exemples d’avantages.
Voyons voir un peu quelques inconvénients :
Inconvénient n° 1 : On n’a pas suffisamment de jeunes pour faire du nettoyage démocratique partout.
Inconvénient n° 2 : Ils ont l’argent, on a les bonnes volontés pour le changement démocratique, mais ils traitent mal les travailleurs étrangers.
Inconvénients n° 3 : Nos jeunes femmes qui se battent pour le changement au Maroc, d’une manière très civilisée, seront des putes chez eux et ne feront que distraire les hommes et attarder le changement.
Bref, nous ne leur seront d’aucune aide, mais cela n’empêche qu’ils peuvent apprendre de nous, sans pour autant nous retarder. On est magnanime.
Merci donc à nos dirigeants de comprendre qu’on aspire à être tirés vers le haut!