Un temps pour écrire, se régénérer. Un temps pour les rédemptions et les regrets, un autre pour la joie et les fous rires, et puis surtout un temps imparti (par qui d’ailleurs ?!), impartial, inconnu, subreptice, un temps qui me rend folle à vouloir le saisir. Ce temps là c’est aujourd’hui. Et je suis femme d’aujourd’hui, à l’image de mon temps, furtive…
Finis les questionnements du passé ; « qui suis-je ? ». Commencent ceux d’aujourd’hui ; « je veux en faire quoi ? ». Pas grand-chose si j’en réfère à ce bout de papier journal que j’ai chiffonné un jour en me baladant dans une ancienne casbah. Vraiment ! Aucun intérêt à le raconter, rien pour être fière. Ce que je veux faire d’aujourd’hui c’est vivre. Débile réflexion ? Non, je dirais plutôt commune, simple !
‘Vivre aujourd’hui ‘ est une phrase simple, quoique chargée de sens, en tout cas pour moi, qu’elle me fait sourire. Allez, il faut l’avouer, j’ai réussi enfin à vaincre mon plus grand handicape : la masturbation ! Je relègue ma masturbation intellectuelle aux oubliettes et retrouve la simplicité, dans les idées comme dans le texte.
Il est donc question désormais de savoir dire les choses simplement, sans les maquiller, sans en faire des raisonnements savants !
Il est aussi question de porter des choses simples, apprécier des tableaux élémentaires, manger des mets ordinaires, respirer de l’air pollué en admirant un paysage dont on omets les sacs plastiques et surtout, surtout se battre contre moi, contre mes doigts qui parfois prennent le dessus et écrivent ce que bon leur semblent, pour ne pas tomber dans la métaphore exagérée qui me fait parler d’air pollué et de sacs plastiques !
Au fait, il est aussi temps aujourd’hui de faire vivre ce blog. A bientôt ! (simplement ?)
4 comments:
ben alors? t'as déjà oublié tes résolutions? j'attends un nouveau post Madame!
J'ai dit à bientôt!!! sans le définir :p
Je te vois quand? ;)
Il est génial cet écrit.. rien de moins.
ej 'tneocrugae.
Le temps, au passé , au présent...
Souvent entre les deux , mais demain peut-être et en attendant, il faut Vivre, ou Survivre
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