Une lettre, il y a un siècle...
Et l'ami KB qui m'a tuer! :)
Chère amie
J’ai bien reçu ta lettre et je me suis d’abord demandé qui pouvait encore utiliser des enveloppes timbrées parfumées au ph2-sn4-zw12ah-kxs13 (fragrance rose au lever du soleil à l’ubac du mont blanc lorsque la température est à 4°C et que l’incidence des rayons du soleil diverge de 0,62° par rapport au zénith sous l’effet d’un taux d’humidité de 71% et un point de rosée de 17°…ça c’est pour ceux qui n’on jamais eu une boite « le petit chimiste » pour leur anniversaire )
C’est vrai que j’ai la mémoire défaillante, mais ça c’est à cause du galet que tu m’a envoyé en pleine tronche (pour me moucher maintenant je dois mettre les doigts dans la bouche) lorsque j’ai essayé de t’arracher les mains du cou décharné de la pauvre tamou que tu étranglas au pied du chêne juste parce qu’elle avait fumé les dix grammes de shit que t’avais planqué chez elle…je t’avais ensuite, après un deuxième galet à la tempe droite qui m’oblige maintenant à tourner la tête de 90 ° pour regarder droit devant moi, aidé à la pendre à la plus haute branche de ce chêne
Mazette ! à moi aussi ils me manquent nos jeux d’enfants. Te souviens tu de ce que l’on faisait à ceux qui venaient couper chêne ? te rappelles tu des couinements de celui qu’on avait brûlé à petit feux de nos mégots de cigarettes…j’ai encore l’odeur de sa graisse rissolante dans les narines…d’ailleurs chaque fois que je passe devant KCF l’odeur du saindoux me rappelle cette tendre période où tout était vrai. Aucune hypocrisie ne venait jeter son ombre froide sur nos rires complices …
Sais tu que chaque mois et ce depuis que tu es partie, j’égorge un poulet au pied du chêne…je les cueille chasse d’habitude sur l’autoroute, juste en ouvrant la portière à 100 km/h…c’est vrai que ça m’oblige à changer la portière de la voiture à chaque fois, surtout que le dernier était une pintade (un gros moustachu de gendarme) mais que ne ferais-je pas pour commémorer la douce béatitude de notre enfance
Tres très chère amis. Je trépigne à l’idée de te retrouver ce soir au pied du chêne…je ramènerai nada avec moi…enfin ce qu’il en reste…
Je t’embrase tendrement
ton ami
kb...l'arbre à glands :))
Et l'ami KB qui m'a tuer! :)
Chère amie
J’ai bien reçu ta lettre et je me suis d’abord demandé qui pouvait encore utiliser des enveloppes timbrées parfumées au ph2-sn4-zw12ah-kxs13 (fragrance rose au lever du soleil à l’ubac du mont blanc lorsque la température est à 4°C et que l’incidence des rayons du soleil diverge de 0,62° par rapport au zénith sous l’effet d’un taux d’humidité de 71% et un point de rosée de 17°…ça c’est pour ceux qui n’on jamais eu une boite « le petit chimiste » pour leur anniversaire )
C’est vrai que j’ai la mémoire défaillante, mais ça c’est à cause du galet que tu m’a envoyé en pleine tronche (pour me moucher maintenant je dois mettre les doigts dans la bouche) lorsque j’ai essayé de t’arracher les mains du cou décharné de la pauvre tamou que tu étranglas au pied du chêne juste parce qu’elle avait fumé les dix grammes de shit que t’avais planqué chez elle…je t’avais ensuite, après un deuxième galet à la tempe droite qui m’oblige maintenant à tourner la tête de 90 ° pour regarder droit devant moi, aidé à la pendre à la plus haute branche de ce chêne
Mazette ! à moi aussi ils me manquent nos jeux d’enfants. Te souviens tu de ce que l’on faisait à ceux qui venaient couper chêne ? te rappelles tu des couinements de celui qu’on avait brûlé à petit feux de nos mégots de cigarettes…j’ai encore l’odeur de sa graisse rissolante dans les narines…d’ailleurs chaque fois que je passe devant KCF l’odeur du saindoux me rappelle cette tendre période où tout était vrai. Aucune hypocrisie ne venait jeter son ombre froide sur nos rires complices …
Sais tu que chaque mois et ce depuis que tu es partie, j’égorge un poulet au pied du chêne…je les cueille chasse d’habitude sur l’autoroute, juste en ouvrant la portière à 100 km/h…c’est vrai que ça m’oblige à changer la portière de la voiture à chaque fois, surtout que le dernier était une pintade (un gros moustachu de gendarme) mais que ne ferais-je pas pour commémorer la douce béatitude de notre enfance
Tres très chère amis. Je trépigne à l’idée de te retrouver ce soir au pied du chêne…je ramènerai nada avec moi…enfin ce qu’il en reste…
Je t’embrase tendrement
ton ami
kb...l'arbre à glands :))