Il faisait gris. Il faisait chaud dans les cœurs.
Les portraits de famille, les rires des enfants, la petite dernière, mon regard vacillant derrière l’objectif, dissimulant un soupçon d’émotion.
L'autre risque de me lire et de pleurer encore. Cela m’énerve, l’autocensure.
Ils étaient tous là, autour de cette cheminée dont j’ai mis tant d’effort à attiser le feu. On s’est quitté avec les mêmes rires. On n’aura probablement pas l’occasion de se retrouver tous de sitôt.
C’était beau, la fête, les retrouvailles.
9 comments:
ça me rappelle la fois où j'ai eu le "malheur" de passer l'aïd dans mon tchar, dans le Rif. On allait voir une à une toutes les maisons, les tantes, les plus éloignées et les plus proches. En 3 jours, j'ai dû boire 25 litres de thé, 35 kilos de brochettes et 15, de pistaches. Mais on était aussi autour d'un feu, on réchauffait nos mains sur le brasero, parce que le vent était glacial. Mais les paroles, les cris des dizaines d'enfants envoyés en "ambassadeurs", cette vraie ferveur de la fête... C'était mon plus bel aïd depuis longtemps.
Hé oui c'est bon le eid quand la famille est réunie, mais ca peut etre le contraire quand l'absence d'une personne se fait ressentir!!
Ripailles sur un lit de paille
paillettes d'âme qui défaille
familles, tribus et canailles
s'en donnent à coeur qui raille
car la joie a quitté ses rails
pour retourner en son sérail
sans pagaille et sans travail...
La "Fête" autour des abattoirs me rappelle la liesse des paysans qui acceuillaient le retour de Zapata.
Quant à Herma, Miss Phrodite fait des prodiges... L l'a rendu "sage comme une image".
Mohamed Said, il n'y a pas eu d'ambassadeurs pendant cette fête. Sans regrets d'ailleurs, car me suffisait cette chaleur ambiante et les cris de deux gosses pimpants.
C'est mon plus bel Eid depuis bien longtemps :)
Missarchi, hmmm je ne veux pas penser à ça...ni à mes pressentiments d'ailleurs.
Yugurta, La fête s’est déroulée justement au pays des paysans (oups !) mais il n’était point question de concocter des fajitas aux abats de mouton. Quoique…les débats et autres hululements de manifestations païennes se faisaient entendre de loin tels les tonnerres inopinés qui faisaient se cacher l’image derrière une bougie, au creux des bras de maman poule et de tata la méchante.
IL est sage quand il n’a pas peur des carpeaux et surtout quand à l’aube, la méchante conteuses d’histoires devant la cheminée, propose d’aller voir…des vaches.
Conteuse si méchante qu'L en est alléchante...
L subit autocensure et se déchaine donc sur des contes au gout de crapauds...Mais L est un ange clément, pardonne et continue à aimer tantine. :)
Je dois avoir faim, G lu "tartine"...
Au beurre rance et au miel :)
J'adore la photo, avec la petite frimousse qui se cache dans le noir !!
Houda, ton blog est toujours aussi radieux depuis le temps ... chapeau !
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