L’été s’en va à grands pas, chassé par quelques brumes matinales sur les côtes atlantiques et les prémices d’une rentrée scolaire bouleversée par un ramadan qui coupe court aux bronzettes tardives de septembre.
L’été s’en est presque allé, mais demeurent les souvenirs de ces longues journées à se prélasser sous un soleil éclatant en compagnie d’une bonne cohorte d’amis bruyants ou d’une tendre et silencieuse présence d’un livre captivant.
L’été me laisse un goût de framboise et de jus de citron, des mots enchantés et le souvenir immuable de quelques rires subits ou autres réflexions profondes sur mon être et sur la vie.
L’été s’en va et je regrette déjà les livres dont je suis obligée de me séparer car ingurgités et savourés jusqu’à la dernière page.
Cet été j’ai lu ‘Le théorème du perroquet’ de Denis Guedj, ‘La plénitude de l’instant’ de Thich Nhat Hanh, ‘Les faux-fuyants’ et ‘Des bleus à l’âme’ de cette chère Sagan…rien de méchant somme toute, que du plaisir.
L’été me laisse surtout le souvenir d’une rencontre inoubliable et une multitude d’espoirs, dont regorge mon petit cœur qui bat désormais au ralentit à chaque coucher du soleil.
L'été, cet été...était aussi celui des bouquets de tournesols, les plus beaux. Le plus beau des étés.
Et les livres?
Pour la rentrée, j’en ferais mon petit commentaire, ma modeste critique personnelle qui veut surtout vous inciter à les lire. Vous êtes avertis !