Une envie incommensurable me prend aujourd’hui de raconter une histoire. Non pas de celles qui ont prouvé par leur déroulement et le peu de traces laissées dans mon esprit, ma mémoire et mon cœur qu’elles étaient et resteraient finalement quelconques, mais une autre…de celles qui content, qu’on imagine ou imagine vivre, de celles qu’on lègue à la prospérité (et là je m’incline respectueusement devant mon enclin à être quelque peu prétentieuse et vaniteuse et à l’assumer amplement !)
J’avais imaginé à l’époque une révolution basée sur des idées nouvelles. Faire tomber l’humanité dans une sorte de frénésie ambiante où le seul besoin commun à tous est de vaincre la peur de la mort. Devenir chacun un dieu et un esclave, une femme et un homme, l’enfant et le sage vieillard,… Ebranler simplement l’ordre établi des choses et perturber les esprits carrés confectionnés selon les lois d’institutions que nous n’avons nullement choisi mais que d’autres, reconnus plus courageux mais pas nécessairement plus intelligents ont put établir sans demander le consentement du vulgum pourtant numériquement dominant.
Ainsi donc, je renouvelle mon ancien vœu de vouloir changer la face du monde, non pas seule en me barricadant sur mes propres suppositions et résolutions totalement vaines et fortuites (elles l’ont manifestement été puisque je n’ai réussi la moindre petite révolution jusqu’à cet instant), mais en ralliant à ma cause tous les esprits qui se déchainent aujourd’hui à vouloir trouver une issue honorable à cette lute interne qui a peut être duré depuis les premiers élans de révoltes chez les uns et les autres.
PS : C’était pour rigoler un bon coup…quoique…Dostoeivski me rend un peu démente ;)