Ce fut par une belle nuit d’été.
Il était là, beau, souriant, exaltant un charme fou. Il m’avait souri tendrement et sans se poser de questions m’avait pris la main pour m’emmener dans une longue balade sur le sable à la lumière d’une lune lointaine.
Il m’avait raconté sa vie et moi la mienne. On a rit. On s’est perdu dans nos rêveries et on a continué à marcher jusqu’à ce que sonna l’heure du départ.
En partant, il avait déposé sur ma joue gauche un baiser. Le baiser d’adieu car jamais on ne s’est revu depuis.
Je l’avais perdu dans l’immensité de la vie. J’avais fais confiance au destin et il m’avait trahi. Ce fut mon premier chagrin.
Un chagrin que j’avais traduit par une passion pour l’amour et pour la vie.
...
Aujourd’hui on dirait que les rayons me boudent ou qu’entre eux et moi il y a un mur épais et sombre qui me prive de chaleur et de lumière.