Mon regard vacille souvent entre le tangible, le perceptible et un reflet dans un miroir, sans que je puisse vraiment voir…
« Toi, au contraire, tu voudrais comprendre comment un tableau historiquement déterminé – réalisé et regardé dans telles et telles conditions matérielles et culturelles – a pu produire des effets imprévus, imprévisibles et même impensables pour son auteur et ses destinataires. »
Marc Lenot m’a offert dernièrement « On n’y voit rien » de Daniel Arasse. Je voudrais le remercier pour son geste généreux mais aussi pour cette lecture riche et excitante qu’il m’a donnée l’occasion de faire.
Daniel Arasse décrit dans son livre six tableaux de maitres en les tournant et retournant- si je puisse dire- dans tous les sens, combinant iconographie, histoire, philosophie et instinct pour aller chercher dans ces tableaux le non-visible, qui n’est autre que ce qu’on devrait voir et non regarder.
Il est vrai qu’il cède rapidement à son « démon de déduction », mais c’est un démon enchanteur qui fait revivre les regards éteints et jaillir du fond de soi une lumière nouvelle qui illumine (faute l’aluminer) tous ces recoins sombres d’un tableau, d’une peinture, de « l’acte de peindre »…
Une lecture enrichissante (je me répète là !) que je recommande à tous, les férus d’art comme ceux à qui ça importe peu. Et surtout n’oubliez pas de remercier Marc !
« Toi, au contraire, tu voudrais comprendre comment un tableau historiquement déterminé – réalisé et regardé dans telles et telles conditions matérielles et culturelles – a pu produire des effets imprévus, imprévisibles et même impensables pour son auteur et ses destinataires. »
Marc Lenot m’a offert dernièrement « On n’y voit rien » de Daniel Arasse. Je voudrais le remercier pour son geste généreux mais aussi pour cette lecture riche et excitante qu’il m’a donnée l’occasion de faire.
Daniel Arasse décrit dans son livre six tableaux de maitres en les tournant et retournant- si je puisse dire- dans tous les sens, combinant iconographie, histoire, philosophie et instinct pour aller chercher dans ces tableaux le non-visible, qui n’est autre que ce qu’on devrait voir et non regarder.
Il est vrai qu’il cède rapidement à son « démon de déduction », mais c’est un démon enchanteur qui fait revivre les regards éteints et jaillir du fond de soi une lumière nouvelle qui illumine (faute l’aluminer) tous ces recoins sombres d’un tableau, d’une peinture, de « l’acte de peindre »…
Une lecture enrichissante (je me répète là !) que je recommande à tous, les férus d’art comme ceux à qui ça importe peu. Et surtout n’oubliez pas de remercier Marc !